Elhadj Dembo Sylla : « la force de l’UDG n’est plus à démontrer »

Dans la foulée de la réouverture du siège national de l’UDG à Kagbélen (dans Dubréka), Elhadj Dembo Sylla, vice-président du parti a salué la grande mobilisation des partisans, rappelé le parcours de la formation politique, ses combats pour la démocratie mais aussi sa contribution pour une transition apaisée en Guinée…

« Nous avons inauguré nos travaux notamment les Assemblées hebdomadaires dans le siège national du parti sis à Kagbelen le samedi 27 mai 2023. Les activités y étaient suspendues à cause des difficultés d’accès liées aux divers travaux d’aménagements routiers et de voiries aux alentours. L’essentiel des activités étaient correctement et habituellement tenu au quartier général du parti à Dixinn Bora. Les deux sites vont tous servir dorénavant aux multiples activités de l’UDG.
Nous avons été très satisfait de la mobilisation de nos responsables, militantes et militants ainsi que la qualité de l’organisation dont ils ont d’ailleurs l’habitude à toutes les différentes occasions.
Vous savez que l’UDG est un des principaux et grands partis de l’échiquier politique guinéen sur lequel sa force n’est plus à démontrer.
Notre parti est l’un des rares qui a été représenté au sein des deux dernières législatures, la Huitième et la neuvième, de notre pays. L’UDG a été à la base de la formation de la première Coalition de partis politiques dénommée la CORED. C’est après la CORED que toutes les autres Coalitions politiques ont été mises en place. La CORED a constamment et efficacement travaillé dans ce qu’elle a contribué à mettre en place à savoir le Quatuor.
Il vous souviendra que C’est au siège de la CORED qu’à été tenue la rencontre au cours de laquelle le Quatuor a affirmé son soutien à la manifestation à l’issue de laquelle nous avions été mis, à neuf, sous contrôle judiciaire. Je suis heureux d’ailleurs que ce statut soit levé et je remercie tous ceux qui en ont contribué de près ou de loin.
La CORED a été un vrai soutien des activités du Quatuor jusqu’à la réception du Premier ministre Chef du Gouvernement accompagné des trois facilitatrices au siège de la CORED en présence effective des représentants politiques de toutes les Coalitions membres du Quatuor.
C’est en ces moments que la question de participer ou non aux travaux du Cadre de Dialogue inclusif inter-guinéen a été posé au niveau du Quatuor.
Au même moment, chacune des Coalitions a été invitée par la Première Conseillère de l’Ambassade des États-Unis d’Amérique en entretien sur la situation sociopolitique dans le pays.
La CORED y a été reçue en dernière position. Après les entretiens, madame la Conseillère nous a dit qu’elle nous exhorte tous à participer aux travaux du Cadre de Dialogue car, qu’on y soit ou pas, elle va voir lieu à la date prévue et que les Partenaires Techniques et financiers par sa voix soutiennent le Cadre.
Nous avons tiré les leçons sur la fixation de la durée de la transition, des engagements donnés par les autorités quant à leur non participation aux futures élections, de cette rencontre avec la porte-parole des PTF mpet la CORED, en toute responsabilité et autonomie a décidé de participer aux dits travaux du Cadre de Dialogue.
En conséquence, nous sommes co-actrice de l’adoption des trente cinq résolutions issues du Cadre de Dialogue inter guinéen.
Les tenants principaux de cette démarche reposent sur la fixation du délai de 24 mois de transition acté par le CNRD et le gouvernement ainsi que la CEDEAO et à travers elle les partenaires bilatéraux et multilatéraux d’une part et, d’autre part, l’engagement formellement dit et réitéré du Président de la Transition de ne pas se présenter lui et les membres du CNRD et du Gouvernement aux prochaines consultations électorales.
Moi, personnellement, je crois à toute personne jusqu’à preuve du contraire. En conséquence, puisque les élections sont organisées pour les Partis politiques qui aspirent à briguer l’électorat municipal, législatif et présidentiel et c’est la raison d’être de l’UDG, nous nous préparons dès à présent à cela en suivant l’évolution du processus et en mettant nos responsables politiques, les militants, militantes et sympathisants en action notamment :
– Animer les structures au niveau des fédérations, des communes urbaines et rurales ;
– Défendre exclusivement les intérêts de l’UDG et assurer l’élection de beaucoup de Maires, de Conseillers et de Députés à travers le pays ;
– De ces deux résultats dépendra notre position par rapport à la présidentielle soit nous briguons la Magistrature suprême ou nous demeurons absolument incontournable.
Il faut cultiver l’union sacrée de tous et toutes, respecter les lois de la République et adopter une attitude citoyenne à tout point de vue.
Il faut contribuer à un retour apaisé à l’ordre constitutionnel en participant au maintien d’un vrai climat de paix et de compréhension dans le pays.
En tout état de cause, la meilleure politique étant celle d’exister, d’agir soi-même et pour soi-même. »