N’zérékoré : Les lauréats de la 1ère édition du concours photographique accompagné par le projet « PISCOFAM »

Le but de ce concours est de valoriser les activités piscicoles et les productions de la pisculture en Guinée Forestière. Le projet de Développement de la Pisciculture Commerciale Familiale de Guinée (PISCOFAM) qui exécute ses activités à travers le Ministère de l’économie Maritime, de l’Agence Nationale de l’Aquaculture est financé par l’Agence Française de Développement (AFD). Ce premier concours de photos a consisté à mettre en image les valeurs de l’activité piscicole familiale sur la composante 1.

Lobjectif était donc de matérialiser les activités piscicoles dans la région et mettre de la valeur aux apports que tous les paysans et techniciens apportent à la filière.

Lors de cette première édition, toutes les préfectures de la région forestière et 2 préfectures de la Haute Guinée (Faranah et Kerouané) devraient prendre part à ce concours. Sur 98 photographies réçues, 12 ont été retenues et récompensées hier vendredi par le projet PISCOFAM. La cérémonie de remise s’est déroulée au siège dudit projet à Nakoyapkala.

Germaine Koïvogui en est la chargée de la communication. »On a décidé d’organiser ce concours parce qu’il y a eu assez d’amélioration dans l’élevage du poisson en Guinée Forestière. Et pendant ce temps, nombreux sont des citoyens qui ne sont pas au courant de ce qui se passe dans le cadre de la pisculture. Donc nous avons décidé de lancer ce concours parce que la cellule n’arrive pas dans toutes les localités d’intervention du projet. C’est comme ça on a motivé les pisciculteurs de prendre les photos en participant à ce concours. C’est une façon de motiver les autres à s’intéresser davantage à cette activité. Vous savez aujourd’hui que l’élevage du poisson nous permet d’obtenir des poissons de bonne qualité qui assurent l’alimentation saine de la population. Il faut les encourager encore à investir dans la pisciculture à travers ce concours pour ceux qui ont des domaines.

Pour les récompenses, nous avions 4 catégories, dont le ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime, où il y a eu 1 récipiendaire, la catégorie tisserand 1 gagnant, au niveau de la catégorie pisculteur, il y a eu 5 lauréats, et enfin la catégorie projet où sont inclus les techniciens et certains partenaires. Il y a eu également des lauréats à ce niveau. Donc au total, il y a eu 12 lauréats. Ces lauréats ont bénéficiés des accompagnements qui leur permettront de bien mener leurs activités piscoles » a fait savoir Germaine Koïvogui.

Le choix de ces lauréats a été fait sur la base des critères, informe de son côté, Sory Kaba, membre du jury . « Au fait, ça a été un travail plus ou moins difficile. Puisqu’on a commencé par une présélection. Les gens ont envoyé des photos de 2022 qu’on avait d’ailleurs exigées pour ce concours. Une quarantaine ont été présélectionnées pour un premier temps et par la suite nous avions choisi 12 au final qui ont vraiment retenu l’attention du jury. Et il y avait des critères, le cadrage d’abord, la position de l’image, la couleur et l’éclairage. Généralement nous avions tenu compte de tous ces paramètres si l’image parle aussi. Vous pouvez faire une belle image mais qui ne parle pas forcément. Sur les photos retenues par exemple puisque nous sommes en pisculture, nous parlons d’étangs piscoles, nous parlons aussi également de poissons, de l’espace. On a donc tenu compte de tous ces paramètres, » précise ce membre de jury.

Quant à l’inspecteur régional chargé de l’Aquaculture, il a salué le déroulement de cette première édition qui vise selon lui, à promouvoir les activités piscicoles. « Je suis très content de la promotion de ce secteur dont je suis le premier responsable dans la région. Cette activité est génératrice de revenu et lutte contre la sous-alimentation. Aujourd’hui, le projet PISCOFAM est en train de faire la promotion de ce secteur, ça me va droit au cœur. Et vous savez que l’autosuffisance alimentaire fait partie des priorités du chef de l’État, le colonel Mamadi Doumbouya. C’est une totale réussite, cette première édition, » dira Kekoura Kourouma.

Quant aux heureux lauréats, ils se disent très soulagés de ce coup de main dont ils viennent de bénéficier de la part du projet PISCOFAM et promettent de s’engager pour la deuxième édition.

Il faut noter que la deuxième édition se tiendra  vers le mois de juin. Pour ce faire, le projet a noté les recommandations en vue de la rendre meilleure que la première.

Amara Souza Soumaoro, correspondant à N’zérékoré.

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