Un groupe de bandits composé de neuf personnes a été appréhendé par les agents du Groupement 3 de la Section de Protection et d’Intervention (SPI) de la Compagnie Mobile d’Intervention et de Sécurité (CMIS) 6. Ces individus ont été donc présenté ce jeudi 2 février à la presse, dans les locaux de la CMIS 6 de Yattaya plateaux, dans la commune de Ratoma.
Selon le Lieutenant-Colonel Sory Kassaoura Condé, commandant adjoint du Groupement 3, ces bandits ont été mis aux arrêts avec une voiture de marque Toyota Corolla, trois motos KTM et deux motos TVS, une machine limeuse, capable de confectionner toutes les clefs de leur convenance, des couteaux et des machettes.
L’enseignant Antoine Kondiano qui est l’une des victime de ces bandits a indiqué que c’est à Lambanyi que sa moto été volé.
« Quand j’ai garé, le temps pour moi de déposer mon dossier à l’étage. Je n’ai même pas fait dix minutes, j’ai trouvé que ma moto est partie », a-t-il expliqué avant d’ajouter : « Je suis très soulagé quand j’ai reçu l’appel du Commandant du Groupement 3, m’annonçant que ma moto est retrouvée. J’interpelle la hiérarchie policière à doter cette unité de la police des moyens leur permettant de faire plus ».
Abdourahmane Dabo qui serait le présumé chef des gangs et orpailleur de profession souligne : « je suis orpailleur. Je vis à Siguiri. On m’a pris en Infraction. Il sont venus me prendre parce qu’ils ont retrouvé des motos volées chez moi. Je les connais (co-accusé) tous mais, nous ne sommes pas tous concernés par le vol. Il y a parmi nous qui sont des visiteurs. Moi, c’est juste les motos qu’ils ont retrouvé chez moi. La voiture m’appartient », a t-il mentionné.
De son côté, Aboubacar Sanoh dit ne pas être voleur mais, qu’après les opérations de son grand Dabo, présumé chef des gangs, c’est lui qui répare le motos.
« J’ai été appréhendé chez mon grand Dabo. Je ne connais pas la manière dont il procède pour faire le vol. Moi, je suis un mécanicien. Pourquoi il a dit que je fais partie du groupe parceque, quand il fini de voler, c’est moi qui arrange les motos. Moi je ne vends pas les motos. Quand il vole, il me donne juste la moto pour que je puisse mettre les contacteurs, c’est tout. Moi j’ai réparé juste deux motos. Je ne vais pas mentir », a dit Aboubacar Sanoh.
Pour mettre fin au banditisme, l’officier de police invite l’ensemble de la population à une franche collaboration.
Christine Finda Kamano
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