La seule ancienne dignitaire faisant l’objet à date d’un mandat d’arrêt international selon le procureur spécial de la CRIEF, l’ancienne DAF et ancienne ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle Zenab Nabaya est accusée de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite. Toutefois, au visa d’une lettre du ministre de l’économie et des finances d’alors, Mamadi Camara, l’accusation pourrait être fragilisée en ce qui concerne notamment une partie des fonds qui lui sont imputés par la justice.
Le dossier de Zenab Nabaya est accusée d’avoir détourné beaucoup d’argent dont entre-autres 17 milliards gnf.
Dans leur dossier d’enquête, nos confrères de FIM FM dans l’émission Mirador disent avoir trouvé une lettre du ministre de l’économie et des finances de l’époque, document authentifié par le ministère de l’économie et des finances. Par contre à la CRIEF, le montant mis en cause avait été évoqué par l’ancienne DAF, Madame Folla Mansaré, en affirmant que les 17 milliards n’ont pas bougé de sa position initiale.
Que dit cette lettre ?
C’est une lettre en date du 10 décembre 2020, une lettre-réponse du ministre de l’économie et des finances au ministre de la santé et de l’hygiène publique relative à la construction d’un dépôt moderne en faveur de la pharmacie centrale de Guinée à Manéah-Coyah pour un montant de plus de 17 742 293 montant qui représente la contrepartie de l’Etat Guinéen dans la réalisation dudit projet.
Un engagement budgétaire de 17 milliards montant a été effectué par la DAF du département de la santé au lieu de 17 742 293 000 GNF.
Sept (7) milliards GNF ont été décaissés par les services compétents du ministère de la santé sur un montant de 17 milliards. A date, le solde disponible est de 10 milliards GNF dans le compte.
Cette lettre remet ainsi en cause une partie de l’accusation contre l’ancienne ministre Zenab Nabaya soupçonné d’avoir emporté 17 milliards GNF.
Nos confrères promettent de livrer la suite de cette série d’enquête dans les prochains jours.
Une synthèse de Mohamed Fofana