La situation économique se dégrade de plus en plus en Guinée. Selon les femmes vendeuses du marché Pepekalé, dans la commune urbaine de Mamou, la clientèle a énormément diminué sur le marché depuis quelques mois. Aussi d’après elles, les prix des denrées alimentaires ont drastiquement grimpé depuis l’augmentation du prix du carburant. Elles demandent aux autorités de revoir le prix du carburant.
La cherté de la vie se fait sentir en Guinée malgré la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de vie de la population. Au marché Pepekalé, dans la commune urbaine de Mamou, certaines vendeuses de denrées alimentaires se plaignent du coût élévé des prix ainsi que du manque de clientèle.
« Les prix de tous les produits ont grimpé. Moi par exemple, c’est l’huile rouge que je revends. Actuellement, le prix de l’huile a beaucoup augmenté. Je paye un bidon à deux cent mille. Un petit litre on dit quinze mille. À l’heure là, tout le monde souffre au marché », a expliqué Angeline Lamah.
Même réaction d’amertume que Aissatou Barry.
« C’est dur. L’heure est très dure. Les acheteurs pleurent et nous aussi les vendeuses on pleure. Ils n’ont qu’à diminuer les prix des denrées alimentaires », a laissé entendre cette femme vendeuse.
Selon ces vendeuses, elles sont confrontées à un problème de clients.
« Tu sais, si les clients viennent et que le prix c’est un peu trop, on souffre parce qu’il y a des gens qui n’achètent pas », a révélé Angeline Lamah.
Pour éviter cette cherté de la vie, Aissatou Barry invite l’Etat à revoir le prix du carburant à la baisse.
« On dit à l’Etat de faire descendre le prix de l’essence. Parce que si le prix de l’essence diminue un peu, ça ira mieux. Parce que si ça monte, nous on souffre beaucoup », plaide cette dame.
A rappeler que depuis la hausse du prix du carburant, les prix de certaines denrées alimentaires ont connu une augmentation.
Jacques Kamano