La consommation moyenne de 3 à 4 fruits par jour est un élément indispensable pour le maintien de l’énergie, des vitamines et minéraux. Cependant, la consommation des produits comme la mangue, la banane, ananas et autres se ratifie de plus en plus dans le quotidien guinéen à cause de leur cherté sur le marché.
Pour la plupart des consommateurs, il est inacceptable de payer 3 bananes ou 2 mangues à 20.000fg, comme l’explique cette mère de famille : « je ne peux pas comprendre qu’un fruit produit chez nous puisse coûter 5.000fg, la mangue et un ananas à 20.000fg par unité. Pour nous qui avons une dépense de 30.000, on ne peut pas se permettre de payer les fruits même si on aime ».
Pointées du doigt, les commerçantes évoquent le manque criard d’engrais dans le pays. À cela s’ajoute le coût de transport qui varie de 700.000fg à 1.000.000 le déplacement.
« Je sais également que les fruits sont de nos jours coûteux mais ce n’est aucunement de notre faute parce qu’on est obligé de payer le transport », soutient cette commerçante. Poursuivant, elle dira ceci: « avec l’augmentation du prix du carburant, c’est autre chose. Le déplacement varie de 700 000 à 1 million et les chauffeurs refusent la négociation. Donc une fois à Conakry, on est obligé d’augmenter le prix des fruits pour pouvoir au moins récupérer notre argent et avoir un peu de bénéfice sur les articles », a-t-elle indiqué.
Avec une production annuelle estimée à 180.000 tonnes de fruits (avocat, banane, ananas et mangue), le guinéen peine toujours à avoir un fruit par jour.
Mariame Mayi Cissé