Non homologation du stade GLC de Nongo : ce que disent les notes de la mission d’inspection de la CAF…

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Non homologation du Stade GLC de Nongo

Ces insuffisances à charge contre la gestion SAM GBM

Focus – Alors que la nouvelle de la non homologation du stade Général Lansana Conté de Nongo par la CAF fait rage à travers l’inquiétude et la psychose grandissantes dans la cité, des notes très précises de la mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football permettent de décrypter les raisons de l’interdiction formelle et automatique qui vise la Guinée après son match à domicile du 09 juin approuvé contre le Malawi.

Le Syli National de Guinée s’apprête à entamer sa campagne de qualification pour la CAN 2023 qui s’ouvrira les 05 et 09 juin prochain par un déplacement au Caire contre les pharaons et la réception à Conakry des flammes du Malawi. Si l’équipe de Kaba Diawara pourra compter sur le soutien de son public lors de la réception de l’adversaire de la deuxième journée, la suite des épreuves de qualification risque de se jouer loin de ses terres pour faute de non-conformité de son stade aux exigences de la CAF dans le cadre de la réception des matchs internationaux seniors.
Le stade GLC de Nongo, seul stade du pays susceptible d’accueillir de telles rencontres majeures est ainsi sous menace au risque de causer d’énormes préjudices aux performances des équipes nationales et clubs guinéens engagés dans les compétitions continentales.
Ébruitée depuis quelques jours dans les médias, la nouvelle de l’interdiction n’a pour l’heure fait l’objet d’aucune réaction conséquente et perceptible de la part de SAM GBM, la société de l’homme d’affaires Mamadou Antonio Souaré, à qui avaient été confiées la finition et la gestion de cette enceinte sportive offerte dans le cadre de la coopération sino-guinéenne. Bien qu’inaugurer en fanfare le dimanche 24 Novembre 2019, après une homologation à titre provisoire, d’énormes insuffisances devaient être corrigées pour faciliter la suite du processus qui permettrait à la Guinée de bénéficier d’un stade conforme aux standards de la CAF. Sauf que trois ans après cette inauguration, le fonctionnement sous tutelle d’une gestion privée n’a pas permis une nette évolution du processus.

Les multiples missions d’inspection de la CAF

De son ouverture officielle à ce jour, l’enceinte a bien connu plusieurs visites de techniciens venus de la CAF et de la FIFA pour s’assurer de l’évolution effective des travaux devant mener à l’autorisation d’utilisation de la Confédération Africaine de Football. Mais l’état actuel qu’affiche le stade géré par le Groupe SAM GBM dénote le retard accusé par ce dernier pour satisfaire aux exigences de ces différentes missions.
Des environs du terrain de jeu aux équipes et officiels de la CAF, passant par le côté médical, jusqu’aux zones réservées aux spectateurs, nos sources précisent que la note de la direction du développement de la CAF est sans pitié. Elle pointerait de graves manquements à l’image de l’aire de jeu du stade dont l’état actuel ‘’ne peut pas favoriser la pratique du football de haut niveau’’. Également, de sérieuses recommandations vont dans le sens de refaire totalement la plate-forme afin d’avoir un terrain stable et plat qui facilite une bonne conduite du ballon pour éviter des rebonds.
D’autres détails sur l’amélioration de la qualité des bancs des remplaçants et des officiels ; de l’éclairage insuffisant du terrain (700 Lux) qui ne couvre pas les différentes zones du terrain ; les sièges du vestiaire de l’équipe hôte ont également besoin d’un meilleur confort ; l’absence d’une salle de réunion appropriée ; toutes les zones des tribunes et installations pour les spectateurs doivent avoir des sièges individuels fixés au sol et séparés les uns des autres selon les dimensions requises ; les portails d’entrée et sorties réservés au public doivent être conçus pour éviter tout encombrement ; le contrôle d’accès électroniques modernes et de système de comptage doit être effectif dans le stade ; il doit être procédé un marquage de la place réservée aux spectateurs handicapés ; aussi, la réalisation effective et systématique des travaux dans les zones extérieures du stade.
Toutes fois, la CAF se montre résiliente, puisqu’elle attend de signes encourageants de la part de la Guinée dans le sens de la poursuite du programme de rénovation et d’équipement du stade. Ceci pour lui permettre en temps utile d’approuver définitivement le stade GLC de Nongo. Une approbation qui ne sera accordée que si les points soulevés sont correctement résolus à la suite d’une autre mission d’inspection à venir.

Ainsi, l’institution mère du football africain n’entend plus badiner sur la question fondamentale de la qualité des stades en Afrique. Voilà pourquoi elle en fait désormais une exigence stricte pour le développement et le progrès du football sur le continent.
Pourvu que cela tombe dans de bonnes oreilles au niveau des parties, notamment l’Etat guinéen et son bailleur, le groupe SAM GBM.
Nous reviendrons !

Bernard Leno

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