Les échéances internationales pour le Syli National démarrent dès le mois de juin au compte des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 dont la phase finale est prévue en Côte d’ivoire. Après le débat assez agité sur le choix du sélectionneur, l’autre sujet qui pourrait enclencher un débat sensible pourrait tourner autour de la question de l’équipementier des équipes nationales.
Des esprits assez aiguisés s’interrogent sur les équipements arborés par le Syli Féminin U17. Pourquoi malgré l’absence d’un contrat de partenariat avec l’équipementier Guisport, cette équipe continue à arborer des maillots produits par cet équipement sportif. Le CONOR dont les attributions sont connues, a-t-il besoin d’ouvrir la boîte de Pandore ?
Cette interrogation n’est pas fortuite, car le rapprochement d’un membre du comité de normalisation avec cette structure attire déjà les regards. Une telle démarche prêterait à croire à un deal entre partenaires et un abus de pouvoir.
L’instance dirigeante a tout intérêt à éviter d’être dans une confusion qui pourrait ouvrir des ennuis judiciaires inutiles. Un environnement de sérénité devrait guider le CONOR dont la mission est effectivement de ramener l’accalmie autour du cuir rond guinéen.
Le Comité de Normalisation de la Fédération Guinéenne de Football qui semble accuser assez de retard dans le déroulé de sa mission, devrait tout au moins s’atteler au principe de la continuité de l’administration surtout autour des questions de marchés d’équipement.
Kalidou Diallo