Mamadou Fadja Bah de l’ANAD : « le plus important est qu’on dise qu’un représentant de l’UFDG et de l’ANAD a pris part à l’élaboration de bons textes »
Les 81 membres du CNT ont été officiellement installés ce samedi, 05 février, à l’occasion de la session inaugurale. Le seul représentant de l’UFDG et de l’ANAD a pris part à la cérémonie d’installation.
En marge de la cérémonie, Mamadou Fadja Baldé de l’UFDG et de l’ANAD a balayé d’un revers de la main les doutes sur la participation de son parti et de sa coalition au CNT. Pour lui, il n’a jamais été question de boycotter le CNT au sein de l’ANAD.
« Il n’a jamais été question de boycotter le CNT au sein de l’ANAD, il y a eu des discussions à l’interne. C’est vrai que dans une entité, il y a toujours des divergences de points de vue. Mais après les discussions, la majorité a trouvé qu’il était plus utile qu’on soit là. Parce que, tu ne peux pas être à l’extérieur et pouvoir contribuer. Ce n’est pas le nombre, même si en matière démocratique, le nombre compte, mais le plus important était qu’on soit là et qu’on dise demain ou après-demain s’il y a eu de très bons textes qui ont été rédigés ici, que la main d’un représentant de l’UFDG de l’ANAD était. C’est une fierté pour moi », a déclaré Mamadou Fadja Baldé.
Toutefois, il indique qu’il s’impliquera à travers les différentes commissions pour faire des propositions, des suggestions et des critiques afin de sortir des textes qui vont résister au temps et à la tentation.
« Mon implication personnelle sera d’être dans les commissions, faire des propositions, des suggestions et des critiques s’il y a lieu pour que les textes qui sortent soient des textes. Le CNT ne valide pas, ne promulgue pas (…) La seule chose que je sais, c’est que je vais défendre la vérité, je ne vais pas accepter d’être inféodé par qui que ce soit. Je travaillerai sur la base de ma conscience et non les injonctions de quelqu’un. C’est ma conviction. Appartenir au CNT est un moyen pour moi de pouvoir exprimer ce que je peux contribuer pour ce peuple. Je le ferai sans parti pris, sans injonction », a-t-il conclu.
Sadjo Bah