Les catastrophes naturelles refont surface en cette saison sèche dans la savane guinéenne. Au quartier Madina, dans la journée du mercredi 16 février dernier, un incendie mystérieux s’est produit dans une concession. Pas de perte en vie humaine mais les dégâts matériels enregistrés sont énormes.
Senkoun Keita, le propriétaire de la concession, revient sur les circonstances du drame : « C’est aux environs de 14 heures que mon épouse a constaté la fumée qui sortait de la douche interne. C’est ainsi qu’elle a crié au feu et a fait sortir les enfants qui dormaient mais malheureusement avant que le voisinage n’arrive le feu était devenu immaitrisable », explique t-il.
Il ignore cependant l’origine des flammes. D’ailleurs, lui et sa famille viennent à peine d’habiter dans cette maison toute neuve en périphérie de la commune urbaine de Kankan : « Le bâtiment principal a été totalement consumé. On vient juste de déménager ici, c’est le dimanche passé qu’on a fait les sacrifices, et c’est le même jour qu’on a habité le local. Mais comme tout est Dieu, on ne peut que s’en remettre à lui ».
Sous le choc, Senkou Keita dit n’avoir aucune idée des pertes enregistrés, d’autant plus que tout le contenu de la maison a été réduit en cendre, seuls quelques meubles et ustensiles sont sorties grâce aux concours des voisins : « Je ne peux pas estimer tout ce qu’on a perdu pour le moment, mais on a perdu tout ce qu’on avait à l’intérieur rien a été sauvé. Tout est parti en fumée », déplore t-il.
A rappeler que le 1er février dernier, un autre incendie a réduit en cendre quatre cases et tout leurs contenus au quartier Salamani, dans la commune urbaine.
Ahmed Sékou Nabé, correspondant à Kankan