Les impacts de la pandémie de coronavirus se ressentent toujours sur les activités socioprofessionnelles partout à travers le pays. Dans la commune urbaine de Kankan, ils touchent beaucoup la sculpture. Autrefois connu pour être le ‘’nid’’ des artisans, ce métier est en voie de disparition. Et pour ne rien arranger, la pandémie de coronavirus est venue mettre ses pieds dans les plats des rares personnes, qui tant bien que mal, s’adonnent désespérément à la pratique dudit métier. Si avant le secteur attirait les touristes, notamment venus de l’étranger, tel n’est plus le cas aujourd’hui avec la propagation du coronavirus. Cet artisan énumère leurs difficultés et lance un appel à l’endroit des personnes de bonne volonté:
« La difficulté que nous avons, c’est le manque d’achat de nos œuvres. Depuis mon retour de la Côte d’Ivoire, l’achat de nos produits a baissé, nous sollicitons une assistance des personnes de bonne volonté. Leur aide nous fera beaucoup plaisir, sinon quand nous faisons nos produits, il n’ya pas d’acheteurs. Les Blancs ne viennent plus à cause de cette maladie », a-t-il lancé.
Selon plusieurs observateurs, si rien n’est fait pour aider à booster le secteur de la sculpture à Kankan, il risque de s’éteindre à petit feu.
Ahmed Sékou Nabé, correspondant à Kankan