Sans doute, la Guinée reste plongée dans une crise sociopolitique depuis la tenue de la présidentielle du 18 octobre 2020.
De l’interdiction des manifestations à l’arrestation et l’interdiction de sortie des responsables politiques du pays, en passant par l’emprisonnement des journalistes, il existe bel et bien des voies de sortie, selon le président de l’Union des forces républicaines, invité de l’émission Mirador de FIM FM de ce lundi, 29 mars.
« Vous avez deux solutions. Comme je l’ai dit, il y a un dialogue qui est suscité par le président de la République, en disant il y a une dérive. Et puis cela ne nous mène nulle part. Nous n’avons plus d’investissement dans notre pays. Les gens ne sont plus à même d’aller concrètement à l’école, de travailler et d’avoir tout ce qui peut constituer les éléments nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie. Mais il va falloir que l’on se retrouve et que nous puissions discuter », a-t-il proposé.
Mais si cette proposition n’est pas prise en compte, poursuit Sydia Touré, « d’une manière ou d’une autre, c’est les populations qui régleront cela. Parce qu’à un moment donné, elles finiront par se révolter ».
Yamoussa Camara
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