On sait qu’il y a certains qui prétendent être l’Etat, d’autres clament sans sourciller qu’ils sont le peuple, d’autres encore qu’ils incarnent tout simplement la morale. Mais prétendre être tout cela à la fois, on ne l’a vu et entendu qu’avec avec le » machin », sorti des abîmes avec des pharaons de pacotille.
Un esprit brouillon comme tous les autres naufragés du Titanic guinéen qui ferait lui aussi partie des troupes délitées, a tenté un nouveau saut dans l’inconnu, cette fois, avec le français : » Du fanfaronnade » , écrit en lettres capitales de la médiocrité ambiante dans ce milieu d’ânes savants, d’incultes bruyants. Et c’est là aussi le Bah qui veut blesser, dans l’espoir de se réhabiliter, en vain, aux yeux d’une opinion qui n’a que faire des brasseurs de vents. Comme Don Quichotte, ils se battent contre des moulins à vents, contraires à la dignité et à l’honneur, des vents contraires aussi à celui de la Démocratie avec ses principes et ses valeurs universels : quelle horreur !
» Des corps fantômes dans des esprits retors », voilà les gueux qui se prennent pour des seigneurs dans notre pays dont ils sont devenus braconniers, dans le fantasme lyrique qu’ils sont le bras -sans doute cassé- d’un peuple qu’ils peinent à martyriser et à soumettre à leurs ambitions débiles. A les lire et écouter, on comprend qu’il y a eu trop de déperditions scolaires les années passées. Ce que le Président Alpha Condé, en héritier stoïque, essaie de rattraper pour ceux qui ne sont pas de la génération perdue et irrécupérable du » machin » qui s’écroule comme les châteaux bâtis en Espagne, par les petits comiques qu’on a subis un peu, qu’on a entrepris maintenant de démasquer et mettre hors d’état de nuire, une fois pour toutes, dans la campagne de salubrité publique entreprise par des Républicains et Démocrates, enfin, Debout ! Qui peut se coucher ou plier devant la pire escroquerie politique et imposture de notre histoire ?
Ce » machin » a commencé par proclamer que la Guinée n’aura pas de nouvelle constitution. Au lieu de faire campagne pour le non, comme dans toutes les démocraties et les sociétés civilisées, ils ont montré les muscles et menacé d’empêcher le peuple de s’exprimer et d’être consulté à travers un referendum. Au grand dam de ces novices, les Guinéens, en hommes libres et fiers, ne reculant devant aucun défi, ont montré qu’ils ne céderont jamais au chantage, ni à l’intimidation d’une cohorte d’imbéciles en manque de notoriété.
La Guinée a sa nouvelle constitution, mais a infligé surtout une leçon d’humilité à tous ces pieds nickelés qui ont pensé pouvoir arrêter le train de l’histoire en marche, et étouffer la voix de tout un peuple. Après une débâcle aussi mémorable et un désaveu plus cinglant encore á la face du monde, toute personne d’honneur et de conscience se serait retirée, sur la pointe des pieds, de la vie publique où on ne laisse aucune chance à des perdants chroniques, des pseudo-leaders, qui plus est, brillent par la tromperie, la duperie, la tricherie.
Hélas, dans le » machin », il n’y a qu’à voir ceux qui y sont restés pour s’en convaincre, le mensonge, l’outrage et l’outrance sont une religion et une vocation naturelles. Défaits et humiliés dans les urnes par un peuple futé qui tient en sainte horreur les usurpateurs, imposteurs et manipulateurs, les insulteurs publics tentent une reconversion vouée á l’échec, comme leur tentative de confisquer les libertés dans le pays et les Droits du peuple : empêcher le Président Alpha Condé d’être candidat, voire s’opposer á l’élection présidentielle du 18 octobre prochain. C’est á croire que ce » machin » désuet et anachronique a de forts relents masochistes, de vouloir se prendre une raclée, á toutes les occasions et avec tout le monde.
Comble de la malédiction et punition divines, certains qui ont compris l’erreur de remorquer des sangsues » bonnes à rien », se sont démarquées pour emprunter la voie qui, seule, mène au pouvoir : celle des urnes et de l’expression populaire démocratique. Les monstres qu’ils ont fabriqués ont tenté le parricide. Mais, c’est plutôt á un infanticide salutaire que l’on assiste qui remet les pendules à l’heure et renvoie les petits prétentieux (qui ont pensé refaire le monde et voulu prendre le pouvoir dans un putsch imaginaire) à leur véritable dimension et nature profonde : le néant !
Le » machin » est né des frustrations de destins contrariés et d’ambitions inassouvies. D’où le parfum de haine qui s’en dégage, le feu de revanche, de vengeance qui consume ses membres, des » morts vivants » portés á faire le procès de chacun et tous. En plus de vouloir faire la Loi qui n’est pas leur état d’âme ou souhaits de malheurs exprimés, sans la moindre pudeur, ils se prennent maintenant pour des justiciers. La Justice qu’ils voudraient nourrir de leurs humeurs, dénonciations calomnieuses, injures publiques, pour l’orienter et l’influencer dans son travail.
Ils ont raison, parce qu’elle laisse en liberté des pitbulls enragés, véritables dangers publics et menaces pour la société et les institutions de la République.
L ‘impunité encourage les cas de récidive et a l’inconvénient d’exposer la société à l’insécurité créée et entretenue par des sociopathes en liberté.
On se souvient que ce » machin » avait établi une liste de personnalités que la CPI doit juger, coupables, à ses yeux, d’avoir des opinions différentes des siennes, d’avoir aussi fait des choix qu’il ne partage pas. Comme s’il était la référence absolue dans le pays ou que tout le monde devrait se plier à ses caprices. Le drame de l’ignorance et un penchant tyrannique qui montrent clairement qu’on a en face, des stagiaires dictateurs dans une tragi-comédie tropicale.
Avec le « machin », plus question de chercher » Les idiots du village ».
Vous qui n’êtes pas candidats et n’avez pas de candidats, le processus électoral ne vous regarde pas, et, croyez-moi, la Guinée se fera sans vous, puisque vous êtes disqualifiés par l’histoire, et votre avenir plombé à jamais.
Continuez à croire que vous êtes les messies que les Guinéens attendent.
Dehors, les faux dévots !
A la prochaine.
Tibou Kamara