La cause est comme entendue. Au terme de la Mission conjointe Cedeao, Ua et Onu en Guinée pour une élection présidentielle apaisée le 18 octobre, la cheffe de ladite mission Shirley Ayorkor Botchway, ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana et également présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, a déclaré à la presse vendredi que « le problème de 3è mandat est maintenant derrière nous ».
« Nous avons dit aux représentants du FNDC qu’à partir du moment où la nouvelle Constitution a été votée, la Cour Constitutionnelle a validé la candidature du président sortant Alpha Condé, le problème de troisième mandat est maintenant dernière nous. Parce que nous sommes maintenant à deux semaines de l’élection présidentielle. Il appartient au Guinéens d’aller de l’avant et de choisir leur président (…) », dit la Ghanéenne, à Conakry.
Cette sortie de la Cedeao somme comme la fin d’un long mariage entre l’institution sous-régionale et le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) qui avait récemment exclu ses membres qui avaient décidé de participer au scrutin du 18 octobre dont l’UFDG de Cellou Dalein Diallo. Que fera maintenant le FNDC