Violences post-électorales à N’zérékoré: une association de jeunes plaide pour l’implication de tous les Guinéens pour une sortie de crise

Après les élections du 22 mars, la ville de N’Zérékoré a été le théâtre d’un affrontement entre deux groupes d’individus opposés. Ces affrontements ont fait plusieurs morts et blessés mais aussi des dégâts matériels importants.

Pour éviter que de tels événements ne se reproduisent dans cette région très cosmopolites, la jeunesse consciente de Guinée (JCG), a au cours d’une conférence qu’elle a animée ce jeudi 25 mars à Conakry, condamné ces actes de violence.

« Si vous voyez que nous avons fait de cette crise de Nzérékoré une préoccupation, c’est parce que depuis 1994, nous somme au neuvième affrontement interethnique dans cette cité. Nous déplorons les faits qui se sont produits et condamnons toutes les velléités qui ont suivi ces affrontements. Nous condamnons également les attitudes peu responsables de certains guinéens, de certains fils et filles de la communauté de la région forestière qui derrière petits téléphones, se permettent de divulguer des informations qui sont de nature à envenimer de la situation de la région », a dit Maurice Togba Haba, président de la JCG.

Pour lui, dans une guerre, « il n’y a pas de gagnants, nous sommes les composantes d’une même nation, nous sommes donc tenus obligés de vivre ensemble. Nous sommes aujourd’hui conscients que la région forestière est l’une des régions qui regorge autant de singularité linguistique que culturelle voir religieuse. Mais cette différence ne devait pas nous opposer », a-t-il indiqué tout en plaidant l’implication de chacun pour éviter un tel affrontement.

« Nous devons tous nous préoccuper de ce qui se passe à Nzérékoré, ce n’est pas une situation qui interpelle seulement les fils de la région, il faudrait bien que chacun joue sa partition pour que plus jamais ça en Guinée », a-t-il dit.

Thierno Sadou Diallo 

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