Recrutement dans l’armée: 300 volontaires présélectionnés à Kindia

Les opérations de recrutement dans l’armée nationale se poursuit dans le pays. A Kindia, ville située à 135 km de Conakry, 300 jeunes présélectionnés ont été mis à l’épreuve ce mercredi à l’école primaire de Samoreyah. Ces candidats doivent surmonter des épreuves physiques et intellectuelles avant d’être enrôlés dans l’armée guinéenne.

Débutés depuis le 22 janvier dernier, ces opérations concernent toutes les préfectures des trois régions administratives. Elles ont été sillonnées par une commission nationale de recrutement.

A Kindia,  300 jeunes, présélectionnés composés d’hommes et femmes ont été mis à l’épreuve.

“L’objectif de notre mission c’est de venir recruter les jeunes volontaires qui veulent venir dans l’armée nationale. Pour Kindia, on a accordé 300 candidats présélectionnés, dans les autres préfectures 200. Aujourd’hui, l’appel a été effectué par l’autorité préfectorale, les absents sont directement éliminés et il n’y a pas de remplacement. Ils nous ont présenté une liste des candidats, ce sont eux qui savent comment ils ont procédé au recrutement?  Ceux qui sont là après la décantation, ce sont eux qui continuent le processus jusqu’à la fin de ces opérations de recrutement. Les résultats ne seront pas donnés ici mais nous allons calculer les notes, et les autorités en charge de ces opérations vont faire le classement et ceux qui seront retenus, seront l’effectif de Kindia”, dit le général de brigade, Oumar Sanoh, président de la commission nationale de recrutement.

Ces épreuves à surmonter sont entre autres : une course de 8 kilomètres pour les hommes, 6 pour les femmes, des épreuves physiques, un examen sanitaire et une évaluation écrite.

Pour Dinah Salifou Sanoh, tout se passe à merveille et aucune fausse note n’a été constatée.

“La sélection, ça se passe dans les meilleures conditions. Nous avons fait la course de 8 Kilomètres. Nous les hommes, de Kilissi jusqu’ici à l’école primaire de Samoréyah. On se prépare pour les épreuves physiques c’est-à-dire l’abdo et l’attraction. Après nous passerons chacun pour un examen sanitaire pour voir si nous ne sommes pas malades et enfin nous ferons l’évaluation écrite en français et mathématiques. Pour le moment, l’examen se passe très bien, il n’y a eu aucun dérapage et moi j’en suis sûr à 95 pour cent que je passerai”, assure-t-il

De leur côté, les autorités préfectorales et communales se disent très satisfaites de l’organisation et apprécient la relation civilo-militaire.

“D’abord mes sentiments par rapport à ce recrutement sont très simples. L’organisation a été très bien faite, il y a eu la sécurité, l’engouement. Sur les 300 candidats présélectionnés à Kindia, nous avons eu au moins 98 pour cent. Il y a une transparence qui ne dit son nom, il y a aussi la discipline. Toutes les autorités préfectorales et communales sont mobilisées pour accompagner la commission nationale de recrutement. Donc il y a une synergie aujourd’hui entre les forces de sécurité et de défense et la population”, explique le chef de service administratif de Kindia, Sogbè Mady Diané.

Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia

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