L’ANAFIC tient la 2ème session de son comité de pilotage : plus de 700 ouvrages en construction en moins d’une année

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La 2ème session 2019 du comité de pilotage du Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV3), du Projet d’Appui à l’ANAFIC (PANAFIC) et du Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL) s’est tenue vendredi au siège de l’ANAFIC à Ratoma. Il y a été question d’approuver et présenter le budget de 2020. Objectif, permettre à tous ces projets d’être dotés de documents stratégiques et opérationnels approuvés, devant guider leur gestion par l’ANAFIC pour le compte de l’année 2020.

A cette occasion, l’ANAFIC et le FNDL grâce à l’appui de partenaires techniques et financiers notamment l’Agence Française de Développement, la banque mondiale et l’UNICEF, ont bénéficié de fonds de financement de 10 millions d’euros de l’AFD, de 40 millions de dollars de la banque mondiale et de 15% des recettes minières au titre du Fonds National de Développement Local (FNDL).

Selon le Directeur Général de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Alhassane Aminata Touré, depuis environ un an que sa structure existe, plusieurs infrastructures sont déjà visibles sur le terrain.

« Aujourd’hui sur le terrain, nous avons 791 outrages en construction et qui sont au-delà de 70 %. Nous avons sur une prévision de 717 milliards. Nous pensions que toutes ces infrastructures les 791, l’inauguration commencera en janvier et d’ici à Mars, toutes les infrastructures seront inaugurables. Pour mettre ces infrastructures en place, 450 PME se sont engagées et ont eu des marchés avec les différentes collectivités pour exécuter ces infrastructures. Voyez donc les aspects liés à l’amélioration des services sociaux économiques de base, les aspects liés à la création d’emploi et les aspects liés à l’emploi des jeunes… Parce qu’au-delà de ça nous avons 337 jeunes qui ont été recrutés sans les collectivités comme agents de développement local pour accompagner la décentralisation auprès des élus locaux. Nous avons aussi 337 ingénieurs conseillers qui ont été recrutés et qui sont au niveau des collectivités pour préparer les dossiers techniques, les dossiers d’appel d’offres et garantir la qualité des travaux auprès des collectivités », a-t-il déclaré.

Safia Ibrahim Otokoré, directrice adjointe de l’AFD en Guinée et en Sierra Leone qui avait signé le 25 janvier dernier une convention de 10 millions d’euros avec le gouvernement guinéen en vue de financer le PANAFIC, a expliqué les raisons de ce financement : « notre mission est de contribuer au développement de ce pays, et on ne peut atteindre le développement de ce pays qu’en répondant aux besoins de la population au plus près. Et un des instruments qui existe, que le gouvernement nous a demandé d’appuyer c’est la décentralisation. Donc voilà c’est tout naturellement que nous avons choisi d’appuyer cette agence nationale, nous sommes avec eux depuis le début et il y a un point qu’on ne retrouve pas dans les autres points c’est qu’ici au moins le gouvernement a décidé de mettre à la disposition de cette nouvelle agence 15% des recettes minières donc pour les collectivités. Nous nous avons décidé, parce que c’était l’une des conditions suspensives de notre accompagnement de dire nous allons mettre 10 millions d’euros à condition que le pays aussi accompagne la décentralisation via cette agence », dit-elle.

L’ANAFIC et le FNDL deviennent désormais les principaux instruments de financement de la décentralisation et du développement local. Me Seydouba Kissing Camara, maire de la commune de Boffa considère ce projet comme l’un des meilleurs du chef de l’Etat.

« Ça a déjà commencé à apporter beaucoup de progrès au niveau des populations rurales, urbaines et même de certaines collectivités déjà comme chez nous. Donc moi je pense que c’est l’un des meilleurs projets du président de la République aujourd’hui au bénéfice des populations, parce que ça va directement aux populations. Donc nous nous apprécions hautement ce projet et nous soutenons sa mise en œuvre. Donc nous sommes ici aujourd’hui à la deuxième session du comité de pilotage, nous allons examiner les projets déjà réalisés mais ce que nous allons entamer pour l’année 2020 et autour la procédure qui doit être mise en place pour le décaissement et tout ce qui doit être fait par rapport aux documents. Donc nous sommes là pour ça pour exprimer les besoins accrus de la population mais aussi la conseiller que nous sommes aussi les représentants des collectivités. Comme vous le savez le projet paie seulement les infrastructures à réaliser mais il n’intervient pas dans le cadre de fonctionnement des collectivités. Ce qui pose problème parce qu’à supposer vous donnez un marché à quelqu’un, vous ne gagnez rien, ça ça pourrait emmener les fonctionnaires ou les conseillers à la corruption. Et s’il y’a corruption ça diminue la valeur des infrastructures à réaliser », prévient-il.

A rappeler que quatre points ont figuré à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’examen et l’approbation du rapport d’activité de 2019 ; l’examen et l’approbation du PTBA 2020 (Programme de Travail et de Budget Annuel), PAVC3, PANAFIC et le PAGL ; l’examen et l’approbation du manuel de procédure du PAGL et les divers.

Maciré Camara 

+224 628 112 098

 

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