Le drame de la Guinée et l’affront pour les guinéens, c’est l’obligation d’accepter avec beaucoup de stoïcisme, d’écouter, gazouiller et pester à longueur de journées, dans nos oreilles martyrisées, Fodé Oussou Fofana avec tout ce que cela comporte comme violences et agressions faites aux règles de la syntaxe et de la langue françaises. Et, dans tout ça, dire que le monde entier nous regarde, on a honte pour notre pays ! La Guinée serait-elle aussi tombée si bas, au point que l’on fasse de la place pour Fodé Oussou, ce personnage inculte et bouffon, autour de la table des politiques, de recourir à ses services, combien de fois de basses qualités et ignominieux.
Alors que le Président Aboubacar SYLLA commentait l’actualité nationale, à la faveur de l’Assemblée Générale de son parti et qu’il a eu, à l’occasion, à développer ses arguments sur le projet de référendum constitutionnel, Fodé Oussou Fofana qui n’a pas encore totalement guérit de sa folie, a piqué, à nouveau, une crise d’hystérie et à verser dans son exercice favori, son seul champ de prédilection, le débat de personne. Le débat de petites gens, voilà la seule flèche qu’il a à son arc. Autrement, Fodé Oussou, on le sait, est sec comme un épi de mil et roc comme un sable du désert.
Seulement, cette fois, Fodé Oussou, l’ainé des bouffons, le troubadour de l’UFDG, spécialiste des basses et grotesques besognes à l’UFDG agissait par ordre et pour le compte de Cellou Dalein Diallo. Lui qui a pris totalement à son propre compte, le procès intenté par le Président SYLLA, contre les sept péchés capitaux d’Israël commis et en préparation des opposants au processus référendaire.
Quid de Cellou Dalein Diallo ? C’est vraiment à mourir de rire, lorsqu’on écoute ses partisans se faire passer pour des donneurs de leçons de convictions politiques dans le débat national et à des leaders de la trempe d’Aboubacar SYLLA, qui ont fait leur preuve, en matière de convictions et qui défendent la république, la démocratie et le développement national. Ce Cellou qui, a fait carrière déjà, dans trois formations politiques différentes, le PUP, l’UPR et aujourd’hui l’UFDG. Tout comme le caméléon, ce personnage trouble, a l’incroyable don de dissimuler sa vraie nature, de changer de camp, au gré de ses intérêts égoïstes; lui qui a fait du chemin avec Juda, il n’est pas à exclure qu’il vende un jour, l’UFDG contre des espèces sonnantes e trébuchantes, comme il les aime bien et poserait ses affaires dans un autre parti. Si leçons de convictions, il y a à distribuer, Cellou Dalein, voilà le parfait et tout désigné pour les recevoir.
C’est à s’étonner pour ce pays. Nous sommes vraiment un pays d’imposteurs. Même Cellou Dalein, cet ennemi de l’intérêt national, dont les multiples crimes économiques commis contre le peuple ne pouvaient que le prédestiner normalement qu’à une pension à la maison centrale de Coronthie, nourrit des ambitions nationales. Lui, dont le passage aux affaires a coûté à la Guinée des pans importants de son économie et de ses richesses et constitué des décennies de retard socio-économique, encore difficile à combler aujourd’hui. Ce Cellou Dalein qui a bradé l’usine de Friguia et provoqué la misère et la mort de millions de personnes. Ce Cellou qui a démantelé nos rails (Conakry Niger) et affaissé le transport public au grand dam du développement national. Ce Cellou Dalein qui a détruit notre Air Guinée, la compagnie qui a fait la fierté de la Guinée et assurée son rayonnement dans le ciel africain. Que ce Cellou Dalein et ses partisans s’érigent en donneur de leçons, de leçons de convictions, de patriotisme, c’est le comble du ridicule.
Aujourd’hui, qu’on ne se méprenne pas, Cellou Dalein est en politique pas pour défendre des valeurs, parce qu’il n’en est rien. Il y est uniquement pour fuir la justice de son pays, un pays qu’il a substitué dans son cœur et dans son esprit, au Sénégal, où il y est reconnu et déclaré, comme meilleur investisseur étranger. Mais quoiqu’il en soit et quelle que soit l’efficacité de ses intrigues aujourd’hui, un jour, il finira par répondre de ses turpitudes devant la nation, sa grande victime.
Sinon, avec un peu de scrupule et un minimum de décence, tirant les leçons du référendum de 2001 et de son parrainage du koudéisme et dans le débat sur le processus référendaire, aujourd’hui, Cellou Dalein et sa bande devaient donner leur langue au chat. En la matière, ils n’ont rien à dire, rien à défendre, rien à donner. Leurs idées et leurs propos n’ont de place que dans la poubelle de l’histoire politique de notre grand pays.
Bangaly KEITA
Directeur de la Cellule de Communication de l’UFC