Mines : la Chambre des Mines de Guinée réagit aux attaques que subit la SAG à Siguiri
Rien ne va plus entre les communautés et la société Ashanti Gold de Guinée, SAG, qui exploite de l’Or dans la préfecture de Siguiri. Après les attaques récurrentes de ses installations, la Direction Générale de la Société a décidé de fermer la seule mine en activité ce vendredi 15 novembre 2019.
Joint au téléphone, le Président de la Chambre des Mines de Guinée se dit inquiet et très préoccupé par cette actualité qui impacte négativement les activités minières en Guinée. Ismaël Diakité exprime la réaction de son institution :
« La Chambre des Mines de Guinée vient d’apprendre avec beaucoup de regret la situation qui prévaut sur le site des opérations de la SAG à Siguiri suite à l’envahissement de sa mine.
L’ensemble des membres de la Chambre des Mines de Guinée se sentent concernés par une telle situation qui est de nature à ralentir ou même à compromettre les investissements en cours dans le secteur des mines en Guinée.
La Chambre des Mines de Guinée exprime toute sa solidarité à la Direction Générale de la SAG et se rend disponible pour contribuer à trouver une solution définitive à une telle situation à laquelle tous les projets et opérations minières sont exposés.
Elle en appelle à une implication vigoureuse et rapide des autorités à tous les niveaux pour sécuriser les titres, actifs, opérations et personnel du secteur afin que l’activité des investisseurs ne soit pas compromise.
La Chambre des Mines de Guinée déplore le caractère récurrent de ces actions d’envahissement des périmètres légalement concédés par l’Etat, et assez souvent exposés à de multiples risques dont les tentatives d’occupation de terrain, des prélèvements illicites de minerais et des vols à répétition par des groupes se prévalant appartenir à des communautés en faveur desquelles nos actions contribuent au développement économique et social ».
Selon nos informations, la Direction Générale de la SAG a fait arrêter son usine, une demande aurait été faite aux travailleurs de rester à la maison jusqu’à nouvel ordre.
Mamadouba Camara, Boké