Un jeune lycéen a été attaqué dans la nuit du samedi à dimanche 24 novembre 2019, au quartier Kénendé, dans la commune urbaine de Kindia. La victime, élève de la 11ème année a été poignardé au niveau de la tête après avoir été roué de coups par des personnes non encore identifiées.
C’est au niveau du pont qui sépare Kénendé et Fissa hôpital, aux environs de 22 heures que cet élève a été attaqué, avant d’être dérobé de son téléphone. Alhassane Sylla raconte sa mésaventure en ces termes :
‘’Hier, je partais à pompi bounyi chez mon grand-frère pour qu’on puisse partir à la maison ensemble. J’étais arrêté mon téléphone dans ma poche. C’est ainsi que j’ai vu un inconnu auprès de moi qui m’a pris au cou, impossible donc de crier . Ils ont tenté de me retirer le téléphone en me donnant des coups. Par après, j’ai vu du sang qui coulait. Au moment ou j’ai crié, personne n’est venu au secours. Comme j’étais battu à mort, j’ai laissé mon téléphone et ils sont partis avec. Après un ami est venu dès qu’il a su que c’est moi, il est parti à leur recherche mais en vain. Il est revenu et on est reparti à la maison. Je demande à ce qu’on m’aide à retrouver mon téléphone’’, raconte la victime.
Le père de la victime en désarroi total menace de se rendre justice si les autorités ne prennent pas leurs responsabilités. ‘’Vraiment, l’affaire de banditisme nous fatigue. Nous sommes dans l’insécurité totale. Hier, mon fils a quitté ici pour aller chercher son frère à Fissa hôpital Pompi Bougni. Les bandits l’on agressé et le poignarder sur la tête à l’aide de couteau et dérober son téléphone. Les bandits nous rendent la vie impossible. Le nouveau procureur qui vient de prendre fonction, nous lui souhaitons bonne arrivée. Nous le prions de prendre des dispositions pour éradiquer les bandits dans notre quartier kénendé. Les bandits sont devenus nombreux dans notre localité. Ils ont formé des clans partout à Pompi Bougni, à kénendé et à Abattoir. Vraiment notre vie est menacée. Même avant hier vers Garankélaya, des bandits ont attaqué un citoyen et lui couper la main à l’aide d’une machette en le retirant l’argent . Nous disons au nouveau procureur s’il ne prend pas des dispositions le jour qu’on arrêtera un bandit ici on va le brûler. En ce moment nous allons nous rendre justice’’, martel-t-il.
Il est actuellement dangereux de vivre à Kindia. Les bandits armés règnent en maîtres absolus. Le vendredi dernier, ils ont tiré à bout portant sur un motard et deux de ses passagères ont été blessées.
Aboubacar Dramé, correspondant régional à Kindia
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