L’opinion nationale partage profondément la douleur des familles qui ont été endeuillées pendant les manifestations politiques abusives, mais refuse et condamne la posture selon laquelle pour être un bon guinéen, il faut absolument vilipender la République, refuser de reconnaître ses efforts louables ou lui adresser des propos orduriers, ce qui relève du crime de lèse-majesté. Cette outrance qui caractérise les adeptes du FNDC aux bons soins de la seconde formation politique, qui pensent que l’espérance et la réussite ne sont pas possible sans eux, est totalement injustifiable.
Les différentes actions des politiques qui ont choisi le FNDC jour jeter l’anathème sur la République, sous couvert de la liberté de manifestation garantie par l’article 10 de notre constitution, à bien des égards, sont une preuve irréfutable de la vivacité de notre démocratie qui se consolide davantage.
Ces politiques dans la conquête du pouvoir à tout prix, ont refusé d’encourager et promouvoir dans un cadre formel le mouvement des connaissances et des idées qui découlent des aspirations générales de toutes les composantes de la nation. Cette attitude totalement réactionnaire au détriment des idéaux de la République ne rassure point la grande majorité, qui y voit uniquement les efforts consentis pour un destin singulier, projeté sur le sinistre des jeunes et adolescents vulnérables.
A la faveur de la jouissance des libertés individuelles garanties par notre jeune démocratie, la République en toute harmonie s’est résolument engagée dans la voie de marquer son adhésion totale à l’esprit des reformes actuelles pour la continuité dans le dépassement. Il s’agit pour la grande majorité des citoyens épris de liberté et confiants en l’avenir au regard de ce qui a été accompli, qui ont décidé en toute responsabilité d’assumer la conséquence de leurs choix pour poursuivre les réformes et éviter l’immobilisme.
Seydouba Sylla