Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a tenu ce samedi 19 octobre, son assemblée générale à son siège à Nongo, dans la commune de Ratoma. La récente manifestation du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) était parmi les points inscrits à l’ordre du jour.
Dans son intervention, le coordinateur administratif, Mohamed Kaba a, au nom du parti de Dr Ousmane Kaba demandé que les responsabilités soient situées dans cette affaire. Dénonçant ainsi l’arrestation de certains membres du Front.
« Le peuple a fait son choix. Qu’ils arrêtent Sano, il y aura un autre Sano. Qu’ils arrêtent Koundouno, il y aura un autre Koundouno. Le peuple de Guinée est un peuple vaillant qui a pris son indépendance dans les conditions que nous savons. Ce n’est pas un peuple docile. Ce n’est pas un peuple qu’on peut tourner à la dérision. C’est un peuple responsable qui sait le moment venu dire non, ça suffit. Je pense que le 14, le peuple a donné cette réponse. Malheureusement, notre pays n’arrive pas à se défaire de la violence. Nous avons encore enregistré des morts d’hommes, une dizaine de personnes. Souvent même des élèves qui ont perdu la vie sous les balles de ce régime. Je rappelle que la mission régalienne de l’Etat, c’est de protéger la vie des personnes humaines. De protéger l’intégrité du territoire, de protéger les biens des personnes et c’est en ce sens qu’on dote de l’Etat la puissance publique. Mais, en aucun cas, cette puissance ne peut se retourner contre ces personnes, contre des jeunes à la fleur de l’âge. Je crois que l’heure est très grave et qu’il faut l’ouverture des enquêtes. Il faut mener des enquêtes dans ce sens. Je pense que l’enquête qui doit se mener en Guinée, c’est de dire comment, pourquoi et qui a tué ces enfants ? Et non vraiment des procès ridicules que nous sommes en train de voir et qui font la risée du pays. On aurait dû éclaircir cette situation et dire voilà une manifestation pacifique, comment on retrouve des gens morts par balle. Il faut que lumière soit faite sur ces situations », a-t-il dit.
Mohamed Cissé