Depuis quelques jours, une éventuelle libération de deux présumés violeurs par le procureur de près le tribunal de première instance de Labé polarise les débats dans la commune urbaine de Labé. Selon le rapport du sous-préfet du 12 au 14 août dernier, deux filles ont été victimes de viol, orchestré par trois jeunes dans la sous-préfecture de Hafia.
Suite aux enquêtes, deux des trois accusés ont été mis aux arrêts. Aux grand-dames des victimes, les présumés violeurs ont été libérés sans la tenue de leur procès. Cette information a été portée à notre connaissance par le sous-préfet Dian Douha Camara qui nous a confié qu’il les a aperçus dans sa localité, mais qu’il se demande comment cette libération a été possible.
« Tout ce que je sais, c’est que le dossier a été transmis à la justice. Mais si leurs parents sont passés par d’autres moins pour les faire libérés, cela ne relève pas de nous », explique Dian Douha Camara.
Une libération que confirme la directrice préfectorale de l’Action Sociale. « Ce sont des victimes d’un viol collectif, plusieurs jeunes qui les ont violées. J’ai appris que les accusés ont été libérés mais je vais aller chercher le rapport de la police pour voir effectivement s’ils ont été transférés à la justice », Fatoumata Diakité.
Interrogé sur le sujet, le commissaire de division de la police de Labé nous confie que sur les trois accusés, la police avait réussi à mettre main sur deux d’entre eux et que le dossier a été transféré à la justice.
« Nous avons réussi à mettre main sur deux parmi les trois accusés dans cette affaire de viol, nous les avons transféré à la justice. S’ils ont été libérés, c’est vraiment grave. Donc, référez-vous au procureur », dira le commissaire Ousmane Fofana.
Trouver dans son bureau ce mercredi 23 octobre, le procureur Anssoumane Dounoh n’a pas daigné répondre à nos questions. Il faut noter que plusieurs citoyens d’Hafia reprochent le procureur d’avoir libéré ces présumés violeurs suite à un accord qui ne dit pas son nom entre ce dernier et les familles des accusés.
A noter que l’ancien procureur près le tribunal de premier instance de Labé, Zézé Béavogui a été limogé en juin 2018 pour des cas similaires.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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Wallahi en Guinée il y a des générations de personnes toxiques ,peu importe la volonté et les moyens mis en oeuvre pour pour qualifier le système, ces gens là ne peuvent s’améliorer! Car ils ont été forgés dans la malhonnêteté, l’indécence et l’absurdité.
Voilà pourquoi Alpha Condé aurait du extirper en masse ces pourritures dont l’unique existence demeure leur inconscience manifeste.
Bref, dans ce fleuve de malhonnêtes qu’est devenu la Guinée, la seule question que je me pose souvent est de savoir: peut-on véritablement construire une nation(une société) sans la rigueur morale?
NB: pourtant Alpha Condé est moralement le plus crédibles de tous ceux qui prétendent à sa place ,alors que deviendra la Guinée quand l’un pour ceux la morale n’est point une vertu, présidera ce pays?
Ah jusqu’où la crise de la morale conduira ce pays?