L’ancien Premier ministre du gouvernement de l’ex-junte de Moussa Dadis Camara a confié à L’Opinion que son cœur saigne d’apprendre que dans son pays il y a encore des affrontements. Extraits…
« (…) Je voudrais dire combien de fois mon cœur saigne en tant que Guinéen d’apprendre que dans mon pays encore hélas il y a des affrontements. Nous sommes devenus coutumiers de soubresauts politiques. Il est essentiel que nous puissions y mettre fin. Chaque mort est un Guinéen de trop, de tué.(…) La Guinée est le seul bien commun qui nous appartient. Nous notons qu’il y a une crise de confiance entre les acteurs sur le terrain. Et tant que nous n’aurons pas des canaux de communications qui s’engagent entre les parties (…), malheureusement nous continuerons à instrumentaliser les populations innocentes.
(…) J’avais honte. Je suis surpris parce que l’armée guinéenne avait fait l’objet d’une mue, une réforme extrêmement profonde de l’armée qui a été cantonnée qui s’est disciplinée. Je reste convaincu qu’il y a des possibilités de faire en sorte que le le maintien d’ordre se fasse en respectant les règles internationales. (…) »
Mediaguinee