Les autorités angolaises ont expulsé plus de 500 mille immigrants illégaux, fermé 96 coopératives illégales de diamants, quatre projets miniers et 289 maisons d’achat de diamants, a déclaré le ministre d’Etat Pedro Sebastiao, lors d’une conférence de presse à Luanda, la capitale.
Au moins 35 000 carats de diamants ont été saisis lors de l’opération baptisée « Transparence », lancée en septembre 2018 pour lutter contre l’exploitation minière et l’immigration clandestine dans le pays.
« Mauvais traitements »
Près d’une centaine de coopératives de diamants illégales et près de trois cents magasins ont été fermés. Cette mesure vise, selon le gouvernement angolais, à réglementer l’importante industrie minière du pays.
L’Angola justifie cette opération par la nécessité de restructurer le secteur clé du diamant, où opèrent illégalement de nombreux étrangers, selon Luanda.
Dans un rapport publié en novembre, l’ONG Human Rights Watch avait soupçonné les autorités de « mauvais traitements » dans le cadre de cette opération, ce que Luanda a toujours nié.
L’opération « Transparence » a été étendue en mars à la côte maritime pour lutter contre la pêche illégale, la contrebande du carburant et le trafic de drogue.
Au total, 356 bateaux de pêche ont été saisis.
L’Angola, deuxième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne et l’un des principaux producteurs au monde de diamants, a été frappé par la chute des cours du brut en 2014, qui fournit 70% des revenus de l’Etat.
Source : BBC