Sit-in devant la HAC, lundi : le syndicat de la presse privée de Guinée invite à une forte mobilisation des journalistes
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Suite aux nombreuses plaintes contre les journalistes guinéens, le syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) et les autres associations professionnelles de la presse, ont décidé de se faire entendre en organisant un sit-in lundi 29 Août prochain devant la Haute autorité de communication (HAC).
Au cours d’une conférence de presse animée, ce vendredi, le syndicat de la presse privée de Guinée a évoqué les dispositions prises pour la réussite de ce sit-in qui a pour objectif d’interpeller la HAC est l’organe régulateur des médias sur son silence.
Dans son allocution, le secrétaire général de SPPG, Sidi Diallo, a déclaré que « l’évolution des médias dans ce pays nous inquiète beaucoup. Ces deux derniers mois, près de 10 journalistes ont été convoqués à la DPJ de Conakry. Et ils ont tous été convoqués dans l’exercice de leur métier. Pour nous, c’est trop. Nous savons tous qu’il y a une loi dans ce pays la loi L002, mais malheureusement on a l’impression qu’elle est en train d’être piétinée aujourd’hui au profit d’une autre loi, qui est la loi de la cybercriminalité que les autorités du pays sont en train de se servir pour fouetter les journalistes« .
C’est pour toutes ces raisons, a-t-il poursuivi, que le syndicat privé a décidé en commun accord avec les autres associations professionnelles d’organiser un sit-in devant la HAC. Nous organisons ce sit-in pour interpeller la HAC. Parce que pour nous si elle joue bien son rôle, on ne doit pas se retrouver là. La HAC a le pouvoir plus que n’importe qui pour régler n’importe quel problème lié au métier de presse ».
Plus loin, de lancer un appel : » Nous demandons la mobilisation totale de tous les journalistes, sans violence, sans insulte. Le syndicat a mis une commission en place pour élaborer le slogan qu’il faut dire. Le timing, il faut insister, la lettre qu’on a adressée à la mairie pour l’autorisation de ce sit-in c’est de 10 heures-12 heures. Au-delà de midi, chacun doit vaquer à ses activités ».
Elisa Camara
+224 654 95 73 22