Les représentants des partis politiques de l’opposition, de la mouvance présidentielle, les cadres de l’administration préfectorale ainsi que les représentants des plateformes de la société civile sans oublier les agents de la police et de la gendarmerie ont assisté ce matin du mardi 27 août 2018, à une rencontre relative au comité inter parties(CIP) local, pour les derniers réglages avant la mise en place et la formation des membres des démembrements de la CENI dans cette localité située à plus de 500 kilomètre au Nord-est du pays.
Avec cette mission de la CENI conduite par Mamadou Lamarana Sanfing Bah, chef de section parc-informatique de l’organe de gestion des élections (OGE), la vingtaine de participants a passé en revue la loi L044 portant création, organisation, attribution et fonctionnement de la CENI, notamment en ses articles 22 et 23, les directives de la CENI à travers la Circulaire Numéro 389 du 22 août 2019, signée par le président, Me Amadou Salif Kébé, les critères de choix des membres des démembrements et le mode opératoire.
Après cette séance de présentation, un débat ouvert et constructif a été ouvert. Des questions d’éclaircissement ont été posées et des réponses adéquates ont été apportées.
Au terme de la rencontre, le chef de mission, Lamarana Bah s’est dit satisfait de la tenue du CIP et déplore le léger retard dans le dépôt des listes.
« La date limite pour le dépôt des listes était le 24 août. A ce jour 27 août, nous n’avons reçu que deux listes à Dinguiraye. Une pour l’administration et l’autre de l’opposition. C’est pourquoi à l’occasion du CIP local que nous avons organisé et qui, heureusement a mobilisé pratiquement tous les acteurs, nous avons rappelé avec insistance la nécessité de trouver le consensus sans délai au sein de la mouvance et de la société civile. Toute chose devant nous permettre de passer aux étapes suivantes du processus d’installation et de formation des membres des démembrements à Dinguiraye ».
Selon lui, les deux entités en retard dans le dépôt ont vu leurs listes rejetées pour faute de consensus. « Les directives de la CENI sont claires : Toute liste qui n’est pas consensuelle, n’est pas acceptée. C’est pourquoi nous leur avons demandé d’aller se concerter d’avantage afin de trouver un terrain d’entente et déposer les deux listes qui restent », a-t-il précisé.
A préciser que les membres des démembrements dans cette préfecture passent de 57 à 107 membres.
Alhassane Barry