C’est désormais chose faite. A travers une décision rendue publique le 18 juillet dernier, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Maître Amadou Salif Kébé a nommé le personnel administratif et technique de son institution. Recrutée suite à un test mené par un cabinet indépendant, la centaine de cadres a été affectée aux 7 départements techniques et au bureau de la CENI.
Le cabinet de Me Kébé est composé de 9 personnes dont trois femmes et est dirigé par un directeur de cabinet. Alors que les deux vice-présidents ont chacun deux assistants, le rapporteur lui en a 3 et le questeur a 4.
Concernant les 7 départements techniques, un déséquilibre est constaté dans l’affectation. Selon de sources bien introduites, cela est dû à la mission et au volume de travail à eux confié.
Ainsi, le département logistique et sécurité s’est vu attribué 13 personnes, celui de l’information, de la communication et de la sensibilisation 11. Le département des démembrements en a 10, la planification et les opérations ainsi que la formation et l’éducation civique ont chacun 9 cadres administratifs. Les départements fichier électoral et juridique ont respectivement 8 et 5 personnes.
Les commissaires de la CENI, à l’exception des 5 membres du bureau, sont tous responsables des départements techniques soit comme directeur ou directeur adjoint.
Dans la même lancée, le numéro un de la CENI a nommé les 7 chefs de service administratif et technique (CSAT). Ils sont directement responsables, après les commissaires, de leurs départements respectifs. Le CSAT équivaut au secrétaire général d’un département ministériel dans l’administration.
C’est évident, l’organe de gestion des élections n’a pas encore fixé la date précise des prochaines législatives. Cependant, force est de constater que cet acte du patron de la CENI est sans doute un pas de plus vers la tenue du scrutin tant attendu.
Alhassane Barry