La crise du carburant continue de s’empirer dans la préfecture de Boké où des pompistes exigent 10 000 fg pour remplir un bidon de 20 litres d’essence dans les stations-services.
D’après un vendeur d’essence sur le marché noir, « si tu ne veux pas durer ou souffrir pendant des heures, il faut forcément dix mille (10.000) francs guinéens aux agents chargés du pompage. D’ailleurs, ces derniers ne font que s’enrichir illicitement dans le dos des pauvres que nous sommes.
Pour éviter de traîner longtemps, il y a des revendeurs qui viennent réserver des places en attendant le début de la queue ou lignes de tortures… »
« C’est faux ce que les gens sont en train de vous raconter. Ils ne veulent que saboter notre travail… » s’est défendu un des pompistes entretenu par notre reporter.
À l’heure, un bidon de 20 litres d’essence s’achète entre 12 et 13.000 GNF.
Aussi, faut-il souligner qu’à Boké, les détenteurs de bidons sont mieux servis que des propriétaires de voiture.
Mamadouba Camara, Boké