Le ministre des Mines et de la Géologie, Abdoulaye Magassouba en compagnie des responsables de la société anglaise ‘’NIRON METAL’’ a effectué ce mercredi 10 avril, une visite de reconnaissance sur les pieds du Mont Gnonon, district de Zogota, dans la sous-préfecture de Kobela, préfecture de N’zérékoré, au sud de la Guinée.
Comme annoncé récemment, un accord a été finalement trouvé entre le gouvernement guinéen et la société BSGR du richissime homme d’affaires, le franco-israélien sur l’exploitation de ce gisement.
Abdoulaye Magassouba était accompagné d’une forte délégation dont le Directeur pays de la société anglaise NIRRON METAL qui a la charge d’exploiter ce bloc. Au terme de cette visite qui l’a conduit aux coins stratégiques dudit Mont, le ministre Abdoulaye Magassouba n’a pas caché sa satisfaction sur la richesse de ce gisement et la motivation des partenaires.
» Nous sommes venus pour la reconnaissance des différents sites et pour commencer l’étude qui va réaliser la mise à jour de l’étude de faisabilité. Nous avions fait le tour de toutes les plateformes qui étaient déjà en place ici. Comme vous l’aviez constaté, il y a du minerai qui avait été stocké. Nous sommes allés jusqu’au pique sur la montagne pour la qualité du minerai qui est sans commentaire, ils ont apprécié déjà les travaux qui avaient été réalisés dans le passé. En tout cas, ils ont manifesté l’espoir de la mise à jour de l’étude de faisabilité qui fera le plus rapidement possible pour qu’on puisse envisager l’exploitation », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le directeur pays de la société NIRON METAL, partenaire de la BSGR s’est réjoui de la teneur des Monts de Gnomon.
« La visite a été très favorable. Je suis convaincu que cette région a beaucoup de potentialités. J’ai vu quelques échantillons qui montrent la teneur de 57 à 60% de teneurs du fer. L’objectif réel donc, c’est de faire les préparations possibles pour commencer l’exploitation l’année prochaine. Aujourd’hui, le prix du minerai est environ 80 dollars. Donc, c’est très favorable de commencer ce projet », s’est-t-il confié.
Quant au directeur général du Centre de Promotion et de Développement Minier au Ministère des Mines, il est revenu sur l’historique des Monts de Zogota en ces termes:
« Ce gisement fait parti des gisements de classe mondiale. Jusqu’à 1996, il n’était répertorie dans le cadastre minier à l’instar des Monts de Simandou. À parti de 1996, ce jugement a fait l’objet d’un titre minier. Les ingénieurs de BSGR à l’époque ont fait d’importants travaux d’exploration qui ont permis au Ministère des Mines de conclure cette évaluation géologique. Et a l’époque, ils ont bénéficié d’une concession minière suite à laquelle la troisième république m’a nommé comme coordinateur général de ce projet. J’avoue qu’il y avait près de 500 expatriés brésiliens qui évoluaient sur ce projet et près de 4500 guinéens. Mais très malheureusement, il y a des événements en 2012. Aujourd’hui, nous sommes là pour montrer de visu aux investisseurs, les potentiels de ce gisement pour la reprise bientôt de ces activités. Je ne peux que donc me réjouir et tirer chapeau au Président de la République et le Ministre qui n’ont ménagé aucun l’effort pour la relance de cette activité », a enseigné Sékouba Sy Savane.
Il faut rappeler que cette visite s’est terminée dans le district de Zogota où la population est très impatiente pour le démarrage des activités arrêtées depuis 2012, suite à un conflit qui s’était soldé par des dégâts matériels importants et des morts a promis désormais de prôner la paix et le dialogue pour résoudre d’éventuels problèmes.
Amara Souza Soumaoro, depuis N’zérékoré