RDC : immixtion flagrante de la France dans le processus électoral (Par Moussa Diabaté)
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La République démocratique du Congo est souvent perçue aux yeux de plusieurs observateurs étant un pays qui n’a jamais organisé une élection présidentielle transparente depuis son indépendance- et à la place de celle-ci, la vérité des urnes a été souvent passée après les intérêts des puissances occidentales. Mais dans le contexte actuel, un certain Joseph Kabila serait en train de tourner la page sombre du grand Congo, malgré le prolongement de sanctions du conseil de l’Union européenne à l’encontre des personnalités sous son régime.
Après une longue attente du peuple congolais pour connaître enfin les résultats du scrutin présidentiel du 30 décembre dernier, la commission électorale a décidé jeudi de sortir de l’ornière, proclamant les résultats de l’élection présidentielle en faveur du candidat de L’UDPS, Félix Tshisekedi, crédité de (38,57%), dépassant d’un travers du doigt le candidat de la coalition Lumuka, Martin Fayulu, crédité de (34,84%), et le censé « dauphin » du président sortant, Emmanuel Ramazni Shadary, qui occupe également la position de l’Outsider, troisième, avec (23,84%).
Ingérence flagrante de la France et la Une de la presse occidentale
Après la proclamation des résultats par la commission électorale congolaise, la réaction de la France ne s’est pas fait attendre, par la voix de son ministre des Affaire étrangère, Jean-Yves Le Drian sur CNews, montrant l’aversion de son pays vis-à-vis de résultats proclamés par la commission électorale.
« Les élections se sont déroulées à peu près dans le calme, ce qui est une bonne chose, mais il semble bien que les résultats proclamés (…) ne soient pas conformes aux résultats que l’on a pu constater ici ou là, parce que la conférence épiscopale du Congo a fait des vérifications et annoncé des résultats qui étaient totalement différents », a déclaré Jean-Yves Le Drian.
Cette sortie de Jean-Yves Le Drian montre en clair la position de la France, qui veut vaille que vaille imposer son homme, dans un pays aussi vaste comme toute l’Europe occidentale, riche également de plusieurs richesses du sous-sol.
Moussa Diabaté