Immigration : à Conakry, la Belgique dénonce l’utilisation de faux documents par les demandeurs d’asile
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Les responsables de l’ambassade de la Belgique en Guinée et ceux de l’Organisation internationale pour la migration(OIM), ont organisé ce mercredi 9 janvier, une conférence de presse à la maison commune des journalistes à Coleya, dans la commune de Ratoma. Il était question de faire une campagne de sensibilisation à travers les médias, à l’endroit des jeunes guinéens contre l’immigration clandestine. Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l’office des Etrangers, Freddy Roosemont est revenu sur les résultats obtenus après une étude de terrain.
‘’Le constant négatif est qu’après quatre mois, les gens oublient les conseils qu’on leur a donnés. Depuis le mois de juillet, le nombre a augmenté et aujourd’hui, nous sommes à 130 ou 140 de monde par mois. C’est beaucoup trop, c’est pour cela nous sommes ici pour essayer de changer l’idée irréaliste des demandeurs d’asile de se retrouver en Europe, Belgique, avec une possibilité de succès, ce n’est pas le cas. Vous pouvez aller pour un séjour comme étudiant, comme travailleur, tout c’est possible mais pas comme demandeur d’asile avec une petite chance de réussite’’, dit-il.
Poursuivant, il est revenu sur la situation des demandeurs d’asile et les sanctions liées à l’utilisation de faux documents en Belgique.
‘’ La plupart des gens qui viennent d’Afrique ne veulent pas de retour volontaire, ça crée pas de succès. Pour le retour forcé, c’est l’office qui intervient avec deux ou trois gendarmes Belges et le maintien au centre durant plusieurs mois, c’est quelque chose qui n’est pas normal mais, c’est nécessaire. Chaque demande d’asile est examinée par des spécialistes individuellement sur tous les mérites. Beaucoup de déclarations, beaucoup de faux documents et vous allez toujours payer l’utilisation des faux documents dans le cadre d’une procédure d’asile et un faux document vous poursuit pour le reste de votre carrière’’, a-t-il expliqué
Mohamed Cissé
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