Les Vietnamiens priés de ne plus manger de viande de chien ou de chat
Les autorités vietnamiennes ont demandé mardi aux habitants de Hanoï de cesser de consommer de la viande de chien, soulignant que ce plat populaire ternissait l’image du pays auprès des étrangers et comportait des risques de propagation de la rage.
Rôtie, bouillie ou cuite à la vapeur, la viande de chien est vendue dans les marchés et les commerces alimentaires de Hanoï, connue pour les préparations appétissantes que l’on peut acheter dans la rue. Ce plat est traditionnellement consommé avec du vin de riz ou de la bière.
Risque de contamination
Le Comité populaire de Hanoï a enjoint les habitants à délaisser la viande de chien afin d’empêcher la diffusion de la rage et d’autres maladies transmises par l’animal. Il les a également appelés à cesser de manger de la viande de chat, moins populaire que la viande de chien, mais que l’on peut toujours se procurer dans les zones rurales.
Réputation en jeu
Le Comité a souligné qu’il s’agissait de préserver la réputation de Hanoï en tant que « capitale civilisée et moderne » auprès des étrangers. « Le commerce, le meurtre et la consommation de viande de chien et de chat ont suscité des réactions négatives chez les touristes et expatriés vivant à Hanoï », selon le Comité.
Image du pays à l’étranger
En outre, soucieux d’améliorer l’image du pays, le Comité a souligné que le meurtre de ces animaux était un acte cruel et émis l’espoir qu’on y mettra fin. Il y a environ 493.000 chiens et chats à Hanoï, dont la très grande majorité sont des animaux domestiques. Un millier de commerces vendent de la viande de chien.
Trois décès à Hanoï
Trois personnes sont mortes de la rage à Hanoï depuis début 2018, tandis que deux autres ont été contaminées, selon des chiffres officiels. Connue pour ses plats vendus dans la rue, la capitale offre également des aventures culinaires comme les grenouilles sautées, des embryons de canard fertilisés ou la viande de tortue en ragoût.
Belga