Négociations autour du carburant : débats suspendus pour 48 heures, syndicalistes exigent une enquête sur le gaz utilisé par la police…

0

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Les négociations entre gouvernement, syndicats et le patronat autour de la hausse du prix du carburant à la pompe ont été suspendues mardi au Ministère de la fonction publique pour 48 heures. Et ce, à la demande des syndicalistes qui se disent solidaires de leurs camarades malades sous l’effet du gaz lacrymogène inhalé lors de la manif devant la bourse du travail la semaine dernière.

Au sortir des négociations, l’inter-centrale syndicale a par la voix de son porte-parole du jour, Alpha Mamadou Diallo, annoncé qu’elle va saisir des organisations des droits de l’homme pour l’assister à faire des examens sérieux pour connaitre le type de gaz reçu et elle exige aussi une enquête sur ladite affaire.

Selon Alpha Mamadou Diallo, membre de l’intercentrale, ‘’nous sommes là donc ce mardi pour poser un problème parce que comme vous l’avez constaté notre équipe a été démembrée, il y a quelques jours parce que tout simplement nous avons été victimes d’une frappe de gaz. C’est ce qui a fait que beaucoup de nos membres sont actuellement malades, il y en a même qui sont dans un état très critique. Nous avons donc demandé de suspendre la séance de concertation, jusqu’à ce que l’on puisse voir dans les 48, si les camardes peuvent retrouver leur santé pour qu’on revienne autour de la table. Je dois rappeler que parmi ces camarades malades, il y a le président de la commission de négociations, camarade Mansaré et le vice-président de la commission, camarade Abdoulaye Camara qui est dans un état critique ».

Nous avons également beaucoup de nos femmes, qui ont été ce jour tellement touchées, a rappelé le syndicat, ‘’qu’on était obligés de jouer le rôle de secouriste pour les transporter à l’hôpital. Donc on est tous malades « . Nous sommes même en train de voir dans quelle possibilité on va rencontrer l’organisation des droits de l’homme pour demander que les gens nous assistent à faire des examens sérieux parce qu’en fait on a peur. Ce gaz là on ne connait pas sa teneur, on ne connait pas de quel gaz il s’agit, donc il faut vraiment des examens sérieux ».

Par ailleurs de souligner : « Et nous allons être obligés de demander une enquête pour qu’on sache vraiment ce qui s’est passé parce qu’il ne faut pas que les gens meurent à cause de rien. Et la grève continue ».

Elisa Camara

+224 654 95 73 22   

Obtenez des mises à jour en temps réel directement sur votre appareil, abonnez-vous maintenant.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus

Open chat
Mediaguinee.com
Avez-vous une information à partager?
Besoin d'un renseignement?
Contactez Mediaguinee.com sur WhatsApp