Hausse du prix du carburant: les forces sociales de Mamou n’ont pas annulé leur marche.
Alors que la structure centrale des forces sociales a annulé la marche pacifique qui était prévue ce lundi 16 juillet, la ville de Mamou n’a pas pris en compte cette annulation. Plusieurs citoyens de la ville carrefour se sont mobilisés pour protester contre l’augmentation du prix du carburant par le gouvernement guinéen.
Cette marche s’est déroulée du siège de la société civile en passant par la conserverie ou la rue commerciale jusqu’à la maison des jeunes où des déclarations ont été faites et les marcheurs scandaient les slogans « 8000 c’est bon » ou « 10.000 c’est pas bon » .La sécurité était assurée par la police et la gendarmerie.
Au cours de cette manifestation, des échauffourées ont éclaté entre chauffeurs et forces de l’ordre à la gare routière de la conserverie quand ces derniers ont barricadés la route et que les agents ont voulu enlevé. Des échanges de jets de pierres contre gaz lacrymogène ont été constaté. Un manifestant a été interpellé par les gendarmes lors des échanges.
La ville de Mamou a été totalement paralysée cette journée. Boutiques, magasins, banques et stations sont restés fermés, la circulation coupée et même certains services administratifs n’ont pas fonctionnés.
A la fin de la manifestation les organisateurs, ont déclaré les mardi et mercredi sont consacrés à des journées ville morte avant de prévoir une autre marche le lundi prochain si le gouvernement ne change pas sa position.
Aïssata Camara, correspondante régionale à Mamou