Grogne contre le prix du carburant : ‘’ça n’a désormais plus rien à voir avec le prix du pétrole » (Damaro)
Le président du groupe parlementaire du RPG Arc-en-ciel, l’honorable Amadou Damaro Camara a confié mardi dans un entretien à Mediaguinee que la grève de l’inter centrale syndicale CNTG -USTG n’a désormais plus rien à voir avec la hausse du prix du carburant, « du moment où cette centrale parle de la suppression du service minimum dans les hôpitaux ».
« Quand je lis ou j’entends les réactions de quelques acteurs de la société civile, que ce soit syndicats ou d’autres branches de la société civile, je suis surpris du radicalisme, de la hauteur des propos parce que je me demande qu’est-ce que réellement ça ? C’est pour juste parce que le prix de l’essence à la pompe a augmenté ?« , s’interroge-t-il. Ajoutant qu’aucun pays voisin à la Guinée n’est en dessous de 11 000 francs guinéens le litre.
« Je suis d’autant surpris qu’il n’y a pas un seul pays voisin qui n’est pas au-delà de 11 000fg le litre. Est-ce que nous sommes plus riches que tous ces pays ? Est-ce que nous sommes plus pauvres que tous ces pays ? On parlera du niveau de vie au Sénégal et en Côte d’ivoire. Mais et en Sierra Léone, en Guinée Bissau et au Liberia, eux aussi, ils ont un niveau de vie plus élevé que le niveau de vie du guinéen ? », rappelle le politique.
Que l’on oublie que l’essence ou le pétrole est une marchandise comme n’importe quelle autre marchandise et que nous n’en produisons pas. Nous achetons sur le marché international au prix du jour, qui a varié pendant ces deux dernières années de 40 et poussières le baril à 70 et poussières le baril. Et je ne sais pas d’où est-ce que la Guinée pourrait continuer à prendre des ressources pour pouvoir acheter à 100 et continuer de vendre à 10 ? Nous ne pouvons pas le faire », clame-t-il.
S’agissant de la décision de l’inter-centrale de durcir le ton de leur mouvement, le patron de la majorité présidentielle de déplorer : » je suis surpris et j’ai trouvé que ça n’avait désormais plus rien à voir avec le prix du pétrole quand on dit que même les services minimums à l’hôpital, c’est-à-dire clairement, les gens peuvent mourir si on ne descend pas le prix du litre, je m’en fous, les gens peuvent mourir. Je n’ai pas trouvé ça responsable ».
Elisa Camara
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vraiment je me demande pourquoi toutes ses perturbations si la finalité est de trouvé une vie meilleure pour une population qui vie du jours au jours alors seul le retour autour de la table qui peut sauver le peuple car le trouble ne profite à personne