Sécurité alimentaire: le Japon, la FAO et le PAM volent au secours des populations de Popodara
L’ambassadeur du Japon en Guinée en compagnie des représentants du programme alimentaire mondial (PAM) et de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé mardi 19 juin dernier deux projets pour accompagner les populations locales de la sous-préfecture de Popodara, préfecture de Labé.
Ces deux projets visent à assister les populations victimes des catastrophes naturelles mais aussi renforcer leurs moyens de subsistance.
le premier projet dénommé « sécurité alimentaire et appui nutritionnel aux communautés vulnérables affectées par les inondations et les infections des cultures » est accompagné par le PAM et financé par le Japon à hauteur de 1.800.000 dollars soit 16.000.000.000 d francs guinéens. Par ce projet, le PAM compte venir en aide aux populations frappées par la rupture de productions agricoles causée par les inondations mais aussi poursuivre le programme des cantines scolaires. Ce programme permettra l’achat de plus 1000 tonnes de riz séché pour fournir dans le cadre du programme des cantines scolaires, un repas par jour à plus e 47.000 élèves de 340 écoles. Par ce projet, le Japon et le PAM apporteront égaement une assistance à plus de 1300 producteurs de légumes.
Le second projet aussi financé par le Japon à travers son ambassade en Guinée à hauteur de 500.000 dollars sot 4.500.000.000 de francs guinéens, est accompagné par l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce projet vise à renforcer les moyens de subsistance des populations affectées par les catastrophes naturelles en Guinée. Il permettra d’appuyer 1650 ménages agricoles, soit environ 12600 personnes, pour relancer et diversifier les productions ainsi que de lutter contre d’éventuelles attaques de chenilles. l’objectif de ce programmes du FAO est d’arriver à une production de 900 tonnes de riz et 650 tonnes e maïs ainsi que d’autres productions végétales.
lors de la cérémonie de lancement de ces projets, qui s’est tenue à l’école primaire de Sérima, en présences des autorités régionale et préfectorales de Labé, mais aussi du ministre de l’éducation, Mory Sangaré, Hisanobou Hasama, ambassadeur du japon, a tenu à préciser l’importance de ces deux programmes.
« Ces deux projets rendent concrète la contribution du Japon à l’objectif de la Guinée pour atteindre la sécurité alimentaire. Cet objectif est l’un des piliers de l’action du japon en Afrique, , telle que définie lors de la sixième conférence internationale de Tokyo sur le développement Afrique. Un appui direct aux agriculteurs, aux écoliers, et à l’ensemble des habitants des zones villageoises aura un impact direct sur la vie des habitants des villages concernés, en améliorant leurs sources de revenus. Nous plaçons de grands espoirs dans de tels partenariats, dans de tels rassemblements des capacités. Je souhaite donc que ces deux projets du PAM et de la FAO mobilisent les énergies locales et améliorent concrètement la vie e leurs bénéficiaires », a dit l’ambassadeur du Japon en Guinée.
Dans la même foulée, le représentant de la FAO a étayé l’objectif du projet qu’accompagne son institution.
« Ce projet, exécuté par la FAO, est financé par l’Ambassade du Japon, à travers les fonds du budget supplémentaire 2017. Sa mise en œuvre devrait permettre la relance, voire l’accroissement des activités de production de plus de 1 650 ménages agricoles, 15 groupements de riziculteurs et deux unions d’étuveuses de riz, contribuant ainsi à réduire durablement la précarité au niveau de plus de 12 600 personnes », a dit Mohamed Hama Garba.
les bénéficiaires de ces deux projets n’ont pas tari de remerciements à l’endroit du Japon, pour eux, ces programmes leur permettent d’accroitre les rendements.
» Nous sommes vraiment contents de ce geste, avant on pilait nos récoltes mais Dieu nous a envoyé des machines pour faire ce travail. Maintenant si nous récoltons, ce sont les machines qui pilent. Nous sommes contents de ce travail, mais on a beaucoup de difficultés ici dans nos champs. Beaucoup de choses dévastent nos champs, des chenilles, il y a le manque de pluie. Cette année, c’est à cause de la pluie, que nous n’avons pas pu récolter. Mais à partir d’aujourd’hui, nous savons que les choses vont s’améliorer, en voyant tout ce qui nous est apporté, on sait que ça va changer. Donc nous remercions le Japon, le PAM et FAO », a dit Aïssatou Djouldé Diallo, du groupement Haldi fotti de Sérima.
Grace à ces deux programmes, les producteurs de riz étuvé et de produits végétaux pourront vendre leurs récoltes au PAM pour fournir le programmes des cantines scolaires.
Thierno Sadou Diallo
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