Macron utilise l’avion présidentiel pour un déplacement de… 110 kilomètres
Emmanuel Macron a effectué la liaison entre la Roche-sur-Yon (Vendée) et Rochefort (Charente-Maritime), longue de 110 kilomètres, à bord du Falcon présidentiel. Un choix (coûteux) qui suscite la polémique en France.
La cote de popularité d’Emmanuel Macron a du plomb dans l’aile et ce vol express risque de ne pas inverser la tendance.
Alors que la grogne sociale, marquée notamment par la grève perlée de la SNCF, secoue le pays, l’Elysée a décidé d’utiliser le Falcon, service équivalent à un jet privé, pour assurer un transfert de 110 kilomètres. Un choix jugé plutôt malvenu. Surtout que l’ancien candidat de la République En Marche! a récemment critiqué l’efficacité des aides sociales qui jouissent pourtant d’un « pognon de dingue ».
« Légitime »
L’avion n’a pas été réquisitionné expressément pour ce trajet, mais dans le cadre d’un déplacement étalé sur deux jours. Après un vol Paris-Montpellier, Emmanuel Macron a pris la direction de la Vendée avant donc de rejoindre la Charente-Maritime. Insuffisant pour empêcher la polémique d’éclore.
Face à l’ampleur des réactions, l’Elysée a décidé de justifier l’emploi « légitime » du Falcon. « C’est la solution la plus économique, qui permet de se poser en sécurité, qui permet l’extraction rapide du président et de mieux gérer les heures de vol de l’équipage », des propos relayés par BFMTV. « Le président n’est pas une personnalité comme tout le monde. Il y a un impératif de sécurité et un impératif de temps. »
Source : BFMTV