Aboubacar Sylla de l’UFC juge inacceptable les nombreuses atteintes dont ont été victimes les professionnels de médias
À l’occasion de la Journée Internationale de la Liberté de la Presse, célébrée ce 03 mai, la Direction Nationale de l’Union des Forces du Changement (UFC) se félicite des avancées enregistrées dans notre pays en terme d’amélioration du cadre légal et réglementaire de la pratique du métier de journaliste ainsi que la multiplication des organes de presse favorable à l’expression des différents courants de pensée.
Cependant, malgré ces acquis irréfutables, la Direction Nationale reste et demeure sérieusement préoccupée par le recul constaté dans l’exercice du métier de l’information, recul tel qu’observé sur la Guinée dans le rapport annuel 2017 de Reporters Sans Frontières (RSF) et partagé par plusieurs organisations guinéennes de médias.
Le Président Aboubacar Sylla juge totalement inacceptable et intolérable les nombreuses et multiples atteintes dont ont été victimes les professionnels et les organes de médias dans la pratique de leur métier ces dernières années dans notre pays.
L’Union des Forces du Changement soutient que la poursuite et l’impunité des actes et des faits avérés d’atteinte perpétrés, par des dépositaires de l’autorité publique ou des groupes d’individus, contre des médias constituent de sérieuses dégradations et des menaces réelles pour le maintien des acquis laborieusement engrangés dans ce domaine durant plusieurs décennies.
L’UFC défend que la promotion et la protection de la liberté de presse telles que garanties par la Constitution et les lois de la république, ainsi que ces corolaires de liberté d’opinion et d’expression constituent les gages et les fondements mêmes de la démocratie et de l’État de droit dans les processus desquels notre société est nettement engagée et dont elle a nécessairement besoin.
L’Union des Forces du Changement invite les professionnels des médias à faire de leur métier, un véritable sacerdoce, dans le respect strict et rigoureux des règles d’éthique et de déontologie de la profession et la responsabilité sociale du journaliste en vue de garantir l’intégrité morale dont ont nécessairement besoin les hommes de médias dans le traitement de l’information.
La Direction Nationale exprime vivement le souhait de voir s’améliorer, par l’État et les patrons de presse, le cadre et les conditions de vie et de travail des professionnels de la presse pour assurer l’avènement dans notre pays, d’une presse véritablement libre et indépendante, protectrice des libertés et des droits fondamentaux consacrés.
Vive la liberté de presse !
Vive la république !
Conakry, le 3 mai 2018
La Direction Nationale de l’UFC