Labé : le pilier d’une école s’écrase sur un écolier et le tue sur le coup
Dans la matinée de ce lundi 26 mars 2018, c’est un écolier qui a été touché en pleine figure par un pilier de la clôture de son établissement scolaire. Le drame s’est produit aux environs de 10 h dans l’enceinte de la cour de l’école primaire de Kouroula 1, commune urbaine de Labé.
Au micro de Mediaguinée le responsable de cet établissement scolaire confirme que c’est un pilier du mur de son école qui est tombé sur elle pendant que la victime jouait dans la cour pendant la récréation.
« La victime s’appelle Mamadou Lamine Kanté, il est âgé d’environ 6 ans il fait la 1ère année. L’enfant a été fauché en pleine figure par un pilier de la clôture au moment où il était de passage. Le pilier s’est écrasé sur lui et il est mort sur le coup, ce, après avoir perdu beaucoup de sang. Le garçon est le fils de Mamadou Diouma et de Fatoumata Sira Baldé, tous originaires de Donghol Touma, dans la préfecture de Pita », déclare la directrice de l’école.
Dans la foulée, les responsables de l’école primaire de Kouroulah 1 ont aussitôt informé les autorités préfectorales de l’éducation de Labé qui, à leur tour, ont rallié le lieu du drame pour constater les faits. De là, le corps de Mamadou Lamine Kanté a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Labé où enseignants, autorités éducatives conduites par la directrice préfectorale de l’éducation madame Pierrette Toupou et autres personnes étaient mobilisés pour la triste circonstance.
Aux dernières nouvelles, la direction de l’école primaire de Kouroulah 1 avait libéré les autres écoliers pour se rendre dans la famille du défunt pour les salutations d’usage.
Mamadou Diouma Kanté, père de la victime, se trouvant dans son village natal à Donghol Touma n’était pas encore informé de la mort de son fils. Les autorités éducatives tentaient en vain de le joindre pour l’informer de la triste nouvelle.
A noter que l’école primaire de Kouroula 1, la première dans la commune urbaine de Labé, construite dans les années 60, se trouve aujourd’hui dans un état piteux, lachée par sa clôture qui a presque disparu.
Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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