2è round de négociations entre Gouvernement et Syndicat : ‘’chaque partie doit revoir sa copie pour que les deux lignes se rencontrent’’ (Médiateur)
Le dialogue entre Gouvernement et Syndicat de l’Education s’est poursuivi ce jeudi dans la salle des Actes du Palais du Peuple.
Après plusieurs heures de discussions, le deuxième point qui concerne l’augmentation des 40% est resté intact entre les deux parties qui se sont quittés sans un autre rendez-vous pour d’autres rencontres.
Au sortir de la salle, le deuxième secrétaire général du SLECG version Aboubacar Soumah, Oumar Tounkara a fait le point de la situation: ‘’les négociations vont assez bien dans la mesure où le gouvernement a levé la suspension de salaire du camarade Aboubacar Soumah. Ces papiers de suspension, nous les avons vus, il ne reste plus que le protocole administratif pour que le général Soumah rentre en possession de son salaire. Le point le plus important, c’est-à-dire les 40%, le bureau exécutif du SLECG me charge de dire que les 40% ne sont pas négociables. Pour ce que nous rentrions en classe, il faut absolument que ces 40% soient payés parce que c’est un montant qu’on a acquis depuis 2007. Et ces montants nous a été amputés, volés indûment, injustement et illégalement par des cadres indélicats parce que leurs positions administratives leur permettent de faire les sales besognes’’.
Poursuivant, le syndicaliste Tounkara a fait savoir qu’ils n’ont reçu aucune proposition de la partie gouvernementale. ‘’Les négociations sont en cours, nous avons dit que ces 40% ne sont pas négociables. Donc pour le moment, nous n’avons reçu aucune proposition de personne. Donc, je voudrais qu’on soit très prudent. Et nous qui sommes ici réunis, nous n’avons pas la qualité de suspendre la grève. Si une proposition nous est faite par le gouvernement, nous rendons compte à la base et c’est à elle de réagir’’, précise-t-il, avant de souligner que la grève reste maintenue jusqu’à la satisfaction des revendications.
De son côté, le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana a interpellé les deux parties à aller rendre leur compte à la base. ‘’Après les consultations, les syndicalistes vont se retourner à la base pour rendre compte et avoir d’autres instructions. Et les membres du gouvernement vont aller aussi rendre compte, nous permettant de nous retrouver pour continuer les travaux. On donne des informations qu’à la fin des négociations. Elles ne sont pas finies, chaque partie doit revoir sa copie pour que les deux lignes se rencontrent’’, a-t-il indiqué.
A noter que cette deuxième journée de négociations s’est déroulée en l’absence du principal meneur de la grève des enseignants, Aboubacar Soumah.
Yaya Dramé
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