Voici pourquoi l’UFR ne veut plus de Cheick Touré à l’Assemblée nationale…
Depuis la nomination du désormais ancien député UFR Baïdy Aribot à la 2è vice-présidence de la Banque centrale, l’Union des forces républicaine (UFR) est dans un dilemme cornélien. Faut-il oui ou non entériner la suppléance de Cheick Touré? L’Ufr et son champion Sidya Touré préfèrent aller au clash que de propulser celui qu »il considère comme un « traître », qui a abandonné le navire quand il il ne fallait pas. Pis, un responsable du parti accuse Cheick d’attaques acerbes répétées dans les médias contre l’UFR.
« Cheick Touré ne fait plus partie de l’UFR. Il a pris ses distances du parti depuis très longtemps. Il a même été sanctionné pour ses attaques en règle contre le parti. Il ne participait plus aux réunions et assemblées générales de l’UFR. C’est quand il a appris que Baïdy Aribot a quitté l’Assemblée, il a pensé à faire le forcing. Le parti appréciera dans les heures à venir. Pas question de bénéficier des avantages du parti et le combattre par après. Le parti prendra une sage décision », confie à Mediaguinee un responsable du parti qui a préféré garder l’anonymat.
Du côté de Cheick Chérif Touré, pas de panique. La balle est dans le camp de Sidya Touré.
« Je m’en remets à la sagesse de la haute autorité du président de l’Ufr monsieur Sidya Touré pour une autorisation d’installation à l’hémicycle. A défaut d’avoir son autorisation, je me replierai sur mon mouvement politique et syndical pour d’autres chemins et destin sans aucune voie de recours », annonce-t-il sur sa page Facebook.
L’Ufr, 3è force politique du pays, pilote l’Alliance des Républicains à l’Assemblée nationale.
Elisa CAMARA