Hadja Rabiatou Sérah Diallo invite les syndicalistes à mettre fin à leur grève
Au cours d’une rencontre entre son institution et les différents syndicats de l’éducation dont le SLECG, la présidente du conseil économique et social (CES) Hadja Rabiatou Sérah Diallo a demandé aux syndicalistes de s’unir pour atteindre les objectifs visés. Tout en invitant les syndicats de la branche dissidente du SLECG conduite par Aboubacar Soumah de sursoir à tout mouvement de grève dans l’intérêt national de la nation.
Pour Hadja Rabiatou, ‘’la balle est dans leur camps. D’abord je suis heureuse aujourd’hui, j’ai du sang nouveau dans mes veines, parce que j’ai pu leur dire ce que je voulais, leur dire pendant tout ce temps. Cette division, ça ne nous amène nulle part, il faut qu’ils soient unis, il faut qu’ils soient solidaires pour lutter pour le mouvement syndical, lutter pour les travailleurs, comme on l’a été par le passé pour qu’ils puissent atteindre les objectifs visés. Ce n’est pas dans la division, qu’on abandonne la haine, ensuite qu’on enterre les haches de guerre, qu’on voit l’avenir du pays en face« .
» Il faut qu’ils [les syndicalistes] se ressaisissent. Ils connaissent les différentes conventions de l’OIT, etc. Donc, eux ils doivent avoir le dos large, écouter tout le monde, être rassembleurs pour qu’on puisse défendre les intérêts des travailleurs, pas des intérêts égoïstes. J’espère en tout cas que les uns et les autres ont compris et qu’ils doivent reconstituer et ramener ceux qui sont sortis là dans leur camp. Pour qu’ils parlent le même langage« , a exhorté l’ancienne syndicaliste. Et d’ajouter : « Donc, ils ont tous pris l’engagement, il suffit maintenant de suivre. C’est pourquoi, j’ai interpellé la commission du conseil économique et social de les suivre, nous tous, nous allons suivre pour ramener la paix dans notre pays, pour éviter les violences dans notre pays pour que le peuple de Guinée puisse jouir de cette paix. Et surtout aussi de ne pas s’amuser avec l’avenir de nos enfants, parce que c’est un crime, si nous n’acceptons pas que les jeunes là étudient. Même dans les écoles privées, il n’y a pas eu de cours, tout cela fait retarder le pays, enfonce notre pays dans la pauvreté ».
Elisa Camara
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