Culture des manifestations non violentes en Guinée : l’ONG -F2DHG met les acteurs concernés au tour d’une même table

Dans le but de promouvoir la Semaine nationale de la citoyenneté, l’ONG Femme, Développement et Droits humains en Guinée (F2DHG), en partenariat avec le ministère de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, a organisé une journée de formation le vendredi 10 novembre à l’intention des forces de l’ordre, de la société civile, des jeunes leaders, des partis politiques et des médias, avec pour thème « La culture des manifestations non violentes en Guinée ». C’est le mess des officiers  du camp Almamy-Samory-Touré qui a servi de cadre à ces échanges.

Cette rencontre qui a regroupé 82 participants (officiers de la police guinéenne, représentants des partis politiques, société civile, des jeunes leaders, hommes de médias) a pour objectif de permettre à chacun de poser des actes citoyens dans tout ce qu’il entreprend.

Dans son allocution, le représentant du ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, le chef de cabinet Amirou Diawara a dit : « C’est tout un symbole pour nous. C’est la première activité qu’une ONG organise après la Semaine nationale de la citoyenneté. Et cela représente pour nous un intérêt particulier, comme le ministre aime toujours à le dire, la Semaine de citoyenneté ne peut pas inventer en une semaine le citoyen modèle,  il faut continuer. »

Présent à la formation, le parton des forces d’intervention, le colonel Ansoumane Camara ‘’Baffoé’’ a confié ceci: « Après ce séminaire, je m’attends à une bonne compréhension et consultation désormais entre les forces de l’ordre,  les jeunes leaders  et  les manifestants pour pouvoir apaiser tout mouvement autorisé ou non autorisé, pour éviter les blessures graves et les morts inutiles que nous avons enregistrées. »

« Cela sera un autre atout pour l’ensemble des jeunes leaders des différents partis politiques parce que chacun, à sa façon, va essayer d’élucider beaucoup de choses au sein de son parti. Et, il va essayer aussi d’éduquer  l’ensemble des militants par rapport à ce qu’a été dit aujourd’hui », a affirmé Cheick Mohamed Camara, membre du comité national des jeunes de l’UFDG.

Pour sa part, la présidente de l’ONG -F2DHG, Moussa Yéro Bah, a expliqué que l’initiative vient du constat sur le terrain. Et d’ajouter : « L’objectif est de faire comprendre aux gens, même si l’on est fâché, qu’il y a des  choses auxquelles, normalement, on ne devrait pas toucher. Et, c’est parti pour une longue aventure de formation  pour changer les mentalités parce qu’on ne change pas une personne en un jour. »

A rappeler qu’au terme de cette formation sur la culture des manifestations non violentes en Guinée, plusieurs recommandations ont été faites, des attestations décernées aux différents participants.

Elisa Camara     

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