Audit Féguifoot : Ma lecture d’un travail qu’on pouvait présenter autrement (Lamine Mognouma Cissé)
Incontestablement, l’audit est la meilleure arme de dissuasion des délinquants financiers qui confondent leurs poches à la caisse publique.
C’est aussi ce moyen par excellence de reddition des comptes. Il garantit alors la bonne gestion dans une entreprise de toute nature.
Imposer cette culture, si elle est nouvelle, traduit l’audace de l’initiateur d’affronter ces resquilleurs félins endurcis qui sont le plus souvent des proches sangsues.
Depuis quelques jours, le dernier audit à la Feguifoot, parce qu’il en eus d’autres qui ont connu moins d’engouement et suscité moins de bruit à cause certainement du déficit de crédit dont souffraient certains acteurs clés du football d’alors qui ont pris ces décisions, ce dernier audit, dis-je bien, turbide le milieux footballistique de notre pays.
Si tous les observateurs sont unanimes sur le fait que cet audit est sans doute l’expression de la volonté de l’initiateur d’assainir une maison qu’il a trouvée malsaine à cause des guerres d’intérêt et de positionnement qui l’ont minées, par contre, ils restent diviser sur la procédure d’élaboration d’un document qui pouvait être mieux qualifié pour qu’il soit le dynamiteur sans reproche, des démons de la même maison précieuse.
Avec le recul, on peut bien donner raison au patron des lieux, qui au début, s’est avéré bon expectant face à un dossier d’une portée historique.
Mais au fil du temps, il en a perdu, sûrement involontairement, de cette aptitude qui pouvait éviter au « sésame » que tous ont voulu que le rapport soit, des critiques sur sa procédure d’élaboration, bref sur le travail fait et présenté à l’opinion.
Tout cela, doit être le fait de courtisans et de collaborateurs dilettantes et opportunistes, qui ont fini par fourvoyer le commanditaire de ce travail.
Des agitateurs qui consacraient sciemment tout leur temps, partout et en tout lieu, à dérider le grand taulier de la Feguifoot, avec des commérages, ont réussi à le posséder et à lui faire croire que la publication du rapport au goût d’inachevé pourtant, qu’il détenait, s’inscrivait dans la logique de la volonté de l’homme à assainir la maison pour une meilleure productivité dans l’intérêt supérieur du football.
A lire ce rapport, qui se définit ne pas être un « audit » en tant que tel, et qui informe que le croisement des données, indispensable pour ce genre de boulots, n’a pas été possible, on peut bien déduire, que ceux qui nous ont nourri de la rhétorique « audit » et qui ont convaincu pour sa publication, ont donné un gros coup d’épée dans l’océan.
Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, que la fédération à l’image du pays, n’a jamais été bien gérée. Des gens ont abusé de leurs positions respectives à des moments donnés, pour détruire le patrimoine et effilocher tout espoir de se relancer dans l’arène que nous domptions, il y a encore longtemps.
A cet effet, il ne fallait pas rater cette occasion pour mettre le grappin sur ces ennemis de notre sport roi, qui ont spolié son avenir pendant qu’ils avaient encore la possibilité de marquer son histoire glorieuse.
Ces impénitents perchés autour de Antonio Souaré, qui, malheureusement, ne se coltinent de la collaboration de celui-ci, qu’à cause de son caractère à vouloir être avec tout le monde, passent tout leur temps à moucharder des personnes et imaginer des projets qui font couler à flots l’argent pour des destinations privées, ces impénitents, ne sont pas loin de ratatiner ce qui peut être la satisfaction de la gestion de l’actuelle équipe.
Alors I’heure est urgemment au ménage autour de soi, si non…
Lamine Mognouma Cissé
Journaliste sportif