Procès de l’assassinat de Mohamed Koula Diallo : la suite des travaux renvoyée au 31 juillet prochain à la Cour d’Appel si…
Comme nous l’annoncions, le procès de l’assassinat du journaliste El hadj Mohamed Koula Diallo du site d’informations générales Guinée7.com, tué au siège de l’UFDG le 5 février 2016 a effectivement démarré ce lundi 17 juillet 2017, au tribunal de première instance de Dixinn. Les différentes parties à savoir la partie civile, la défense et certains accusés étaient présents à cette ouverture solennelle.
D’entrée, le président audiencier, Mangadouba Sow a instruit son greffier de procéder à la lecture complète du dossier d’accusation. Au terme de cette lecture, il ressort que les prévenus Amadou Sow « en détention », Algassimou Keita « en détention », Thienguel « en fuite », Alphadio « en fuite » et Amadou Saidou Barry « en fuite » sont accusés pour assassinat, tentative d’assassinat, coup et blessures volontaires et complicité.
Mais à la demande unanime des avocats de la partie civile et de la défense, les travaux n’ont pas pu évolués pour des raisons qui ont élucidées et le tribunal a renvoyé la suite de ce procès au 31 juillet prochain à la Cour d’Appel de Conakry. Et si toutefois les démarches administratives qui seront engagées à cet effet sont concluantes. Les parties demandeurs de cette délocalisation jugent les conditions de travail au TPI de Dixinn « insuffisantes ».
« Le procès n’a pu se tenir à la requête des avocats tant de la partie civile que de la défense en raison du fait que les conditions d’accueil ne s’y prêtent pas. Que nous siégions dans des conditions extrêmement difficiles qui s’assimilent à quelques traitements humiliants et dégradants. La salle d’audience est surchauffée, les avocats n’ont pas là où s’assoir. Donc, ne peuvent accéder à leurs documentations. Les justifiables eux-mêmes vivent très serrés au point qu’ils pourraient perdre même la mémoire, le bon sens et se rendraient en comparaissant devant le juge très vulnérables au point qu’ils pourraient même varier de façon involontaire. Nous avons donc décidé unanimement, toutes les parties confondues que vu l’état de notre infrastructure judiciaire la délocalisation dudit procès à la Cour d’Appel de Conakry. Nous avons été vraiment compris par le président du tribunal qui est un homme de dossiers. Il a par conséquent renvoyé la suite au 31 juillet prochain », dira entres Me Paul Yomba Kourouma au nom de toutes les parties prenantes.
A noter qu’un mandat d’arrêt est lancé contre les prévenus en fuite.
Affaire à suivre !
Youssouf Keita
+224 666 48 71 30