Labé : un militaire perd le contrôle de son arme et blesse une femme qui passait
Dans l’après midi du mardi 20 juin dernier, c’est un militaire en service à Orabank, dans la commune urbaine de Labé qui a perdu le contrôle de son arme de guerre. Une situation qui a malheureusement tournée au drame. Car, dans cette panique, le militaire a tiré sur sa propre jambe gauche avant qu’une femme qui passait ne soit atteinte.
Transportés d’urgence à l’hôpital régional de Labé, Fatoumata Binta (la victime) a bien voulu témoigner au micro de MEDIAGUINEE en ces termes : « Mardi, aux environs de 12 heures j’étais de passage devant la banque Orabank quand un militaire qui était muni de son arme à perdu le contrôle de son fusil. J’ai n’ai entendu que le bruit et la balle m’a atteinte sur mon pied gauche. J’ai suis tombée avant d’appeler au secours. Les gens nous ont pris tous les deux pour nous transportés à l’hôpital. Heureusement, la balle à été extraite et ma vie n’est plus en danger », a-t-elle relaté.
Trouvé sur son lit d’hôpital, sergent Amadou (militaire) a bien voulu nous témoigner. « J’étais en service à l’Orabank et je détenais dans ma main gauche les chargeurs de mon fusil. Mon arme était suspendue sur mon épaule droite. Un des responsables de la banque m’a appelé pour me donner quelque chose. Donc mes deux mains étant toutes occupées, dans mon mouvement, mon bras je ne sais pas comment a appuyé sur la gâchette. La balle m’a touché au niveau de ma jambe gauche avant de sortir et s’est divisée en deux. Ce sont des éclats qui ont touchés la femme qui passait. Je peux dire que j’’ai eu la chance puisque la balle n’a pas touchés l’os. Actuellement, je vais bien », dira-t-il entre autres.
Interrogé sur le drame, Dr Sékouba qui a reçu les victimes nous a déclaré : « Exactement nous avons reçu dans l’après-midi du mardi deux personnes touchées par balle. Il s’agit d’un homme et une femme. Nous leur avons donné des médicaments et nous avons également passé les victimes à la radio. Leurs vies ne sont plus en danger et le traitement se poursuit… ».
Par Amadou Tidiane Diallo, correspondant régional à Labé
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