Le loyer à Conakry à un prix d’or
Conakry est une ville chère, cela n’est un secret pour personne. Cette cherté se fait sentir à tous les niveaux de la vie socioéconomique du conakryka.
Se trouver un logement par exemple dans la capitale guinéenne est un vrai parcours du combattant tant les problèmes sont multiples : les prix sont exorbitants et leur monde de paiement difficile pour plus d’un, des agents immobiliers ou démarcheurs rendent la tâche plus difficile qu’elle ne l’est.
Dans la haute banlieue de Conakry par exemple, une simple chambre entrer-coucher se négocie à partir de 100 à 150.000 GNF, une maison entière à partir du million. Dans le centre ville, c’est hors de portée du citoyen ordinaire.
Un citoyen à la recherche d’un local pour y vivre s’est confié quant aux difficultés rencontrées sur le terrain : « je cherche un logement depuis plusieurs semaines et ce n’est pas du tout facile. Les démarcheurs que j’ai contactés m’ont donné les prix suivant : 600.000 GNF pour deux chambres, salon à Dabompa, Wanindara, Sonfonia. 1.200.000 GNF à Lambanyi, Kipé, Nongo. Et on me dit que les prix ne sont pas négociables et en plus les propriétaires demandent un an d’avance de ces prix ou au minimum six mois, somme que je n’ai pas et dont plusieurs personnes ne peuvent se soumettre. Le pire est que certains démarcheurs m’ont dit que certains propriétaires de maisons exigent à ce que le locataire soit d’une des ethnies… ».
Les problèmes d’eau et relativement ceux d’électricité viennent s’ajouter à cette difficulté à se trouver un logement sans parler d’autres besoins primaires comme le volet sanitaire par exemple. C’est dire ô combien vivre à Conakry est difficile. Il faut tout acheter et très cher et ce malgré la pauvreté qui frappe la majeure partie de la population.
Selon le classement 2014 du cabinet d’études américain, MERCER, Conakry figure parmi les 50 villes les plus chères au monde. Deux ans plus tard, la situation n’a fait que s’aggraver.
Sadjo Bah
+224625016669