Congo: Obama appelle Kabila à passer la main
Le président américain Barack Obama a accentué la pression sur son homologue congolais Joseph Kabila dont le deuxième et dernier mandat s’achève fin décembre 2016 en lui demandant, en termes polis, de passer la main, rapporte vendredi la presse kinoise.
« Le peuple des Etats-Unis se joint à moi pour vous exprimer ainsi qu’au peuple congolais les meilleurs vœux. Nous sommes aux côtés du peuple congolais et nous soutenons le premier passage pacifique et démocratique imminent du pouvoir », a écrit M. Obama dans son message adressé au chef de l’Etat congolais à l’occasion du 56ème anniversaire de l’indépendance de l’ex-Congo belge. « Nous attendons avec impatience nos futures relations avec une République démocratique du Congo stable, démocratique et prospère », ajoute le locataire de la Maison Blanche.
Avertissement
Ce message sonne comme un sérieux avertissement au pouvoir de Kinshasa, commente vendredi le site d’informations 7sur7.cd, rappelant que Washington a imposé des sanctions financières contre le chef de la police kinoise, le général Célestin Kanyama, que l’administration américaine tient pour responsable de violences et de disparitions dans la capitale congolaise. Selon le département américain du Trésor, le général Kanyama est « responsable ou complice d’actes de violences et d’enlèvements (…) ciblant des civils, des femmes et des enfants ».
« La liste va s’allonger »
Aux termes de ces sanctions, ses éventuels avoirs sont gelés aux États-Unis et il est interdit à toute entité américaine de faire des transactions avec lui. « Si Kinshasa n’envoie aucun signal dans le sens de l’alternance démocratique, la liste va s’allonger et d’autres sanctions plus fortes seront prises pour redresser les mauvais élèves », ajoute 7sur7.cd.
Troisième mandat interdit mais…
Le second mandat de M. Kabila expire le 19 décembre et la Constitution lui interdit de se représenter. Mais la Cour constitutionnelle l’a autorisé en mai à se maintenir au pouvoir dans le cas où la présidentielle ne serait pas organisée dans les temps. Depuis des mois, l’opposition accuse M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de chercher à se maintenir « illégalement » à la tête du pays.
Mise en garde
Les Etats-Unis ont pour leur part multiplié ces derniers mois les appels et les mises en gardes à l’encontre du régime de Kinshasa contre tout report des élections ou tout maintien au pouvoir du président Kabila au delà de l’échéance constitutionnelle.
Kabila doit « être à la hauteur »
« Nous espérons toujours qu’il (M. Kabila) sera à la hauteur de ce moment historique, comme il l’a été par le passé à Sun-City (où ont été signés les accords qui ont mis fin à la deuxième guerre du Congo) ou lors de l’adoption de la Constitution. Il est capable d’avoir cette stature d’homme d’Etat (et de se retirer) », déclarait l’émissaire spécial américain pour la région des Grands Lacs, Thomas Perriello, dans une interview publiée samedi dernier par le journal ‘Le Monde’.
« Soutenir les Congolais »
« Les Etats-Unis ont massivement investi dans les opérations de maintien de la paix, le développement économique, la défense des droits humains et l’aide humanitaire. Nous continuerons de soutenir les Congolais qui veulent écrire un nouveau chapitre de leur histoire », avait ajouté M. Perriello.
Source: Belga
Même si je suis contre cette manière de Obama(les affaires du Congo ne le regardent pas car Il n’est pas Congolais)je partage son méssage.
Je demande à Kabila de quitter le pouvoir à la fin de son mandat à 23:59. Si cet indinvidu reste une minute de plus,moi Sylla Il va m’entendre. J’irai à Kinshasa pour le chasser du palais. Mais on n’a pas besoin d’en arriver là bas.
C’est pourquoi Kabila je prends tes 2 pieds et te prie au nom de ta mère,notre mère,de quitter le pouvoir.