MPCI: réunion de concertation pour lé réévaluation du PIB actuel de la Guinée
A l’instar des autres pays africains, la Guinée, sous le leadership du Président de la République, Professeur Alpha CONDE s’est engagée dans la transformation structurelle de son économie afin de réaliser une émergence d’ici 2040. La réussite de ce pari exige la disponibilité des données fiables traduisant au mieux le niveau de création des biens et services, mesuré par le produit intérieur brut (PIB) qui constitue le principal agrégat pour l’analyse et la prévision macroéconomique.
C’est pour cerner les enjeux liés à la sous-évaluation du PIB actuel de la Guinée et proposer des solutions idoines pour sa réévaluation, qu‘une réunion de concertation a eue lieu le jeudi, 16 juin 2016, dans la salle de conférence du Ministère du Plan et de la Coopération Internationale, entre les autorités dudit Ministère à travers l’Institut National de la Statistique (INS), les partenaires au développement (PNUD, FMI, BM, BAD, UE), Experts de la CEA et cadres techniques des secteurs (Finances, Budget, Mines, Agriculture, MPCI, MATD, BCRG …). Objectif, améliorer la qualité des données macroéconomique de la Guinée.
Convaincu qu’aucune perspective de développement ne peux aboutir sans une bonne information sur le niveau du PIB, le Chef de l’Etat de la République de Guinée a sollicité auprès de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) la mise à disposition d’une assistance technique pour mener à bien cette opération de grande envergure. Accédant favorablement à cette requête, la CEA a envoyé une mission de deux experts de haut niveau pour travailler avec l’Institut National de la Statistique (INS) afin d’explorer le système de production des comptes nationaux et élaborer une feuille de route permettant la réévaluation d’ici à fin septembre 2016 le niveau du PIB actuel.
Toutefois, le service technique de l’Institut National de la Statistique (INS), a, au cours de la présentation des termes de référence de la mission d’assistance technique, indiqué que la réévaluation du PIB actuel d’ici à fin septembre 2016 demande la réalisation d’un certain nombre d’opérations statistiques, notamment :
– la réalisation d’une enquête des entreprises pour mieux cerner la couverture sur secteur formel de l’économie repartie selon les secteurs d’activités ;
– la réalisation d’une enquête sur le secteur informel et emploie en vue de cerner la fiscalité et le niveau de production de ce secteur clé de l’économie nationale ;
– la réalisation des enquêtes ménages en vue de rénover la base de l’IHPC.
Poursuivant, le service a aussi soutenu que la CEA appuie le processus d’élaboration et de la finalisation de la feuille de route pour la révision de l’année de base en :
– Discutant et examinant les documents et donner un feed back sur leur pertinence et l’exhaustivité (évaluation de la situation des comptes nationaux en cours) ;
– Introduisant les éléments nécessaires pour la révision de l’année de base ;
– Préparant et rédigeant la feuille de route en tenant compte des exigences ou prérequis ;
– Examinant et révisant la feuille de route élaborée avec les comptables nationaux ; et
– Faisant un débriefing au Directeur Général de l’Institut National de la Statistique (INS) pour la feuille de route.
Au terme de la mission, les acteurs doivent aboutir aux résultats ci dessous :
– Un chronogramme clair de la feuille pour entreprendre immédiatement la réévaluation du PIB actuel et l’exercice de révision de la base du PIB de la Guinée selon le SCN 2008 seront élaborés et finalisés ;
– Cette feuille de route finalisée intégrera le contexte, les objectifs, les activités, les ressources, l’organisation et les processus requis aussi bien pour la réévaluation que la révision de l’année de base du PIB.
En définitive, force est de reconnaître que l’importance du PIB dans la planification et la programmation de nos politiques et programmes économiques et financières n’est point à démontrer, en ce sens que le PIB est utilisé comme intrant dans le calcul de plusieurs indicateurs de développement (PIB par tête, taux d’endettement, taux d’investissements pour ne citer que ceux-ci.
La Cellule de commmunication du Gouvernement